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 Plénière des évêques de la Conférence épiscopale d'Angola et de São Tomé (CEAST). Plénière des évêques de la Conférence épiscopale d'Angola et de São Tomé (CEAST). 

Angola: l’épiscopat réfléchit sur la vie ecclésiale et sociale du pays

Les évêques de la Conférence épiscopale d’Angola et de São Tomé sont en assemblée plénière du 28 février au 4 mars 2024 à Malanje en Angola. Dans son discours d’ouverture, soulignant les principaux événements qui ont marqué la vie de l'Église ces derniers temps, Mgr José Manuel Imbamba, archevêque de Saurimo et président de la Conférence épiscopale a déclaré que «l'Angola court le risque de transformer le scandale de la ±è²¹³Ü±¹°ù±ð³Ùé ou de la misère en culture».

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Depuis le 28 février, 21 évêques de la Conférence épiscopale d'Angola et de São Tomé et Príncipe (CEAST) se réunissent dans l'archidiocèse de Malanje pour la première assemblée plénière annuelle de la CEAST.

Lors de l'ouverture de l'événement, Mgr Imbamba, archevêque de Saurimo et président de la CEAST a commencé par souligner les principaux événements qui ont marqué la vie de l'Église ces derniers temps, et est également revenu sur le fait que l'Église angolaise vit la dernière année particulièrement dédiée aux enfants, d'un cycle triennal débuté en 2022. 

Protection des mineurs

L’archevêque de Saurimo a déclaré qu'un effort notable a été fourni pour sensibiliser les prêtres, les religieux et religieuses et les autres agents pastoraux dans leur prédication, et au-delà, à l'importance et à l'urgence de prendre soin et de protéger les mineurs et d'encourager une culture de dénonciation des abus injustifiés et inacceptables à l'encontre des mineurs.

«Malgré les efforts déployés par la société pour améliorer la qualité de vie des enfants, il reste encore beaucoup à faire», a toutefois souligné l'archevêque.

Les défis sociopolitiques  

En ce qui concerne la situation et les défis sociaux du pays, Mgr Imbamba a affirmé que l'Angola court le risque de transformer le scandale de la pauvreté ou de la misère en une culture. L'archevêque s'est appuyé sur les rapports présentés par les diocèses qui composent la CEAST, ainsi que sur les différentes études réalisées sur la réalité sociale du pays. «Tout le mal que nous vivons et expérimentons est dû à une crise profonde de l'éthique», a déclaré l'archevêque, qui a également exprimé l'espoir de jours meilleurs.

En cette troisième et dernière année de son mandat de président de la CEAST, Mgr Imbamba a proposé une réflexion sur la beauté et le profil de la vie sacerdotale et religieuse. «L'époque que nous vivons exige de nous tous un profond renouvellement intérieur», a-t-il déclaré.

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29 février 2024, 15:19