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Vue sur l'église de la Nativité à Bethléem, le 4 décembre 2021. Vue sur l'église de la Nativité à Bethléem, le 4 décembre 2021.  

Guerre en Terre Sainte, les appels d'Églises dans le monde

Depuis l’aube du samedi 7 octobre et l’offensive du Hamas lancée sur l’État d’±õ²õ°ù²¹Ã«±ô, le bilan des morts dépasse le millier: plus de 700 Israéliens, selon un dernier bilan officiel, et 413 Palestiniens, selon les islamistes du Hamas. De France aux États-Unis, en passant par l'Italie, différents représentants d’Églises chrétiennes partagent leur peine pour la Terre Sainte meurtrie, espérant la cessation des violences pour éviter un nombre de victimes encore plus grand.

«Alors que les Juifs dans le monde entier célèbrent â€˜â¶Ä™Simhat Torah’’, le Hamas a déclenché une attaque sur l’État d’Israël, faisant de nombreuses victimes civiles et militaires et des personnes de statut divers ont été prises en otages.  Nous condamnons sans réserve ces attaques et la spirale de violences qu’elles enclenchent. Nous appelons à la libération des otages», a d’emblée réagi le président des évêques de France, Mgr Éric de Moulins-Beaufort. Au nom de la conférence épiscopale française, l’archevêque de Reims déclare apporter tout son soutien et assure toutes les familles endeuillées et éprouvées par ces événements dramatiques de la prière de l’Église de France.

 

«Nous espérons que la communauté internationale pourra, dans les plus brefs délais, obtenir la cessation des violences afin d’éviter un engrenage terrible pour tous et un nombre de victimes plus grand encore, de part et d’autre. Que tous ceux qui exercent une autorité politique, civile ou religieuse, travaillent ensemble sans se décourager à restaurer la paix et à construire la justice sur cette terre sainte, si précieuse pour le monde entier. En ces heures d’extrême tension, avec émotion, nous pensons à toutes les vies brisées», a écrit Mgr de Moulins-Beaufort dès samedi 7 octobre.

L'Église italienne appelle à prier le rosaire pour la paix

En Italie, l’épiscopat a réagi dimanche évoquant «une escalade inimaginable, suscitent la douleur et une grande inquiétude». La conférence épiscopale italienne appelle en particulier à la libération rapide des otages et se joint à l’appel du Souverain pontife exhortant à poser les armes.

«La Terre que nous reconnaissons comme Sainte mérite une paix juste et durable, pour être une référence de "foi, d'espérance et d'amour". Trop de sang a déjà été versé, et trop souvent celui d'innocents», affirment les évêques italiens, invitant chacun en ce mois d’octobre consacré à la prière du Rosaire à prier pour la paix: «Que les armes se taisent et que les cÅ“urs se convertissent».

Prière des évêques aux États-Unis

Aux États-Unis, l'épiscopat américain aussi s'est joint à l'appel à la paix du Pape François «Le monde est une fois de plus choqué et horrifié par l'explosion de violence féroce en Terre Sainte. Je me joins au Pape François dans son appel à la paix et dans sa condamnation de cette flambée de violence généralisée. Comme il l'a déclaré lors de l'audience de dimanche, 'que les attaques et les armes cessent'. Que tous ceux qui aiment la Terre Sainte s'efforcent d'amener toutes les parties engagées dans les combats à cesser la violence, à respecter les populations civiles et à libérer les otages», a écrit Mgr David J. Malloy, évêque de Rockford dans l'Illinois, président du comité justice et paix de l'épiscopat. 

«La tentation facile de la violence», selon le patriarche Bartholomée

En dehors de l’Église catholique, le patriarche Å“cuménique de Constantinople Bartholomée a exprimé sa profonde tristesse face aux événements tragiques qui se déroulent actuellement.

«Nos pensées et nos prières vont tout particulièrement aux civils, qui vivent de douloureux moments d'angoisse, terrorisés par le son sinistre des sirènes et la menace imminente des explosions, et surtout à tous les enfants innocents, qui méritent d'être élevés dans une véritable "Terre promise" de paix et de prospérité"», a déclaré le patriarche Bartholomée, désapprouvant lui aussi l’utilisation de la violence pour rechercher la paix.

«Au milieu de la colère et de la destruction, du mal et de l'amertume, les êtres humains sont facilement tentés de penser et d'agir par la violence. Alors que beaucoup considèrent la violence comme un moyen nécessaire de résolution des conflits, nous ne pouvons jamais la considérer comme faisant partie de la bonne création de Dieu».

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09 octobre 2023, 11:41