Les patriarches de J¨¦rusalem condamnent tout acte ciblant des civils
«La Terre Sainte, un endroit sacré pour des millions de personnes de par le monde, est actuellement plongée dans la violence et la souffrance, à cause de la continuation du conflit isréalo-palestinien, et la déplorable absence de justice et de respect des droits humains», affirment les patriarches et chefs d¡¯Eglises dans le publié dimanche 8 octobre sur le site du Patriarcat latin de Jérusalem.
Élever les voix dans l'unité
«Nous, patriarches et chefs d'Églises de Jérusalem, avons à maintes reprises souligné l'importance de respecter le statu quo historique et juridique des lieux saints. En ces temps difficiles, nous nous rassemblons pour élever nos voix dans l'unité, en écho au message divin de paix et d'amour pour toute l'humanité», crient-ils en ch?ur «en tant que gardiens de la foi chrétienne, profondément enracinée en Terre sainte». Les patriarches assurent être solidaires des populations de cette région, qui subissent les conséquences dévastatrices de conflits incessants.
«Notre foi, fondée sur les enseignements de Jésus-Christ, nous oblige à plaider en faveur de la cessation de toutes les activités violentes et militaires qui portent préjudice aux civils palestiniens et israéliens», implorent-ils, condamnant «sans équivoque tout acte qui prend pour cible des civils, quels que soient leur nationalité, leur appartenance ethnique ou leur foi».
Le peuple de ce pays endure le fardeau du conflit depuis trop longtemps
De telles actions vont à l'encontre des principes fondamentaux de l'humanité et des enseignements du Christ, affirment-ils encore, «espérant et priant ardemment» pour que toutes les parties concernées tiennent compte de cet appel à une cessation immédiate de la violence. «Nous implorons les dirigeants politiques et les autorités de s'engager dans un dialogue sincère, à la recherche de solutions durables qui promeuvent la justice, la paix et la réconciliation pour le peuple de ce pays, qui endure le fardeau du conflit depuis bien trop longtemps.»
Enfin, les chefs des Églises de Terre Sainte s¡¯adressent à Dieu en leur qualité de chefs spirituels: «Nous prions le Tout-Puissant d'accorder du réconfort aux affligés, de la force à ceux qui sont fatigués et de la sagesse à ceux qui sont en position d'autorité. Nous appelons la communauté internationale à redoubler d'efforts pour négocier une paix juste et durable en Terre Sainte, fondée sur l'égalité des droits pour tous et sur la légitimité internationale», concluent-ils. Le patriarche latin de Jérusalem, le cardinal Pierbattista Pizzaballa, avait invité dès samedi soir tous les fidèles et les prêtres du diocèse à prier lors de la messe dominicale «dans l¡¯intention d¡¯instaurer un cessez-le-feu et de mettre fin à la guerre en cours en Terre Sainte, demandant au Seigneur d¡¯empêcher de nouvelles effusions de sang, des vies brisées et l¡¯enterrement d¡¯espoirs».
Prière pour la paix des Franciscains de Terre Sainte
De leur côté, les Franciscains de Terre Sainte partagent «leur profonde tristesse» et inquiétudes pour le sort des peuples qui y vivent.
Les Frères Mineurs présents dans la Custodie de Terre Sainte, avec le Custode, frère Francesco Patton, en contact avec Frère Massimo Fusarelli, Ministre général, se portent bien et restent sur place aux côtés des gens, continuant à prier pour la paix et à la semer par des gestes concrets, assure l'Ordre dans un communiqué.
«Nous tous, en tant qu'Ordre et en tant que Famille franciscaine, partageons notre proximité, en attendant le jour où nous pourrons, si Dieu le veut très bientôt, retourner visiter les Lieux saints. Nous pourrons ainsi exprimer notre communion et notre appartenance aux chrétiens de cette terre et aux peuples qui l'habitent.»
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