Le Vatican remet aux autorités civiles des preuves dans l'affaire Orlandi
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À l'occasion des 40 ans de la disparition d'Emanuela Orlandi, le 22 juin 1983, le promoteur de justice de l'État de la Cité du Vatican, Alessandro Diddi, a déclaré qu'il avait transmis les actes de l'enquête de son bureau au parquet de Rome. Le bureau d’Alessandro Diddi indique dans un communiqué que «ces derniers mois, ce bureau a recueilli toutes les preuves disponibles dans les différentes institutions du Vatican et du Saint-Siège, tout en recherchant également des preuves par le biais de conversations avec les responsables de certains bureaux à l'époque des faits».
Les enquêteurs du Vatican ont procédé «à l'examen du matériel, confirmant certaines lignes d'enquête qui méritent d'être approfondies», poursuit la déclaration, notant que ces dernières semaines, toute la documentation pertinente a été transmise «au bureau du procureur général à Rome, afin que ce dernier puisse l'examiner et procéder dans la direction qu'il jugera la plus appropriée».
Le cas Orlandi
Emanuela Orlandi vivait avec sa famille dans un appartement au Vatican lorsqu’elle a disparu dans le centre historique de la Ville éternelle à l’âge de 15 ans. Jusqu’aujourd’hui, sa disparition est l’une des affaires les plus suivies en Italie, défrayant quotidiennement la chronique.
En juillet 2019, après un signalement anonyme, deux ossuaires du cimetière teutonique du Vatican ont été ouverts afin d’en examiner les restes, quelques jours après l’ouverture des tombes de deux princesses allemandes. Les restes humains trouvés dans les ossuaires peuvent tous être datés d'une époque bien antérieure à celle de la disparition de la jeune fille: les plus récents remontent à au moins 100 ans. L’affaire Orlandi n’est toujours pas résolue.
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