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Adriana Masotti - Cité du Vatican

Au micro de TGCom24, le cardinal secrétaire d'État Pietro Parolin a réaffirmé que la volonté du Saint-Siège de faire tout son possible pour une médiation reste valable. Il a aussi affirmé s'être entretenu personnellement ces derniers jours avec le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. Bien que la Russie ait pris note de la proposition du Saint-Siège, «il n'y a pas eu jusqu'à présent de signaux» clairement favorables à cette opportunité. Toutefois, le cardinal Parolin a souligné qu'«il n'est pas important que l'offre du Saint-Siège soit acceptée, mais l'important est que, d'une manière ou d'une autre, nous arrivions à mettre fin à tout ce qui se passe». Il espère que les contacts en cours et les autres médiations qui ont été proposées puissent se conclure positivement.

L’Église se mobilise

Par ailleurs, l'Église fait beaucoup, a rappelé le secrétaire d’État du Saint-Siège lors de l’émission télévisée: les appels répétés du Pape, les initiatives de prière, la solidarité concrète, les contacts continus avec le nonce à Kiev. Le cardinal Parolin a aussi mis en avant l'importance des nombreuses manifestations qui demandent la fin du conflit en Ukraine, rappelant que le Souverain Pontife avait dit à l'Angélus de se joindre «au peuple qui demande la fin de la guerre». En Russie également, note le prélat, il y a beaucoup de mouvements pour la paix et c'est là un signe d'espoir.

Commentant l’appel lancé par François au terme de l'Angélus ce dimanche, le secrétaire d'État du Saint-Siège s'est dit impressionné par sa prise de parole. Non seulement ses propos étaient particulièrement forts et incisifs, mais il semblait particulièrement affligé, et il ne peut qu’en être ainsi. Nous sommes tous peinés et consternés par cette guerre qui n'a aucun sens, a conclu le cardinal Parolin.