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Le père Andrew Small, Secrétaire de la Commission pontificale pour la Protection des Mineurs. Le père Andrew Small, Secrétaire de la Commission pontificale pour la Protection des Mineurs. 

Le père Andrew Small nommé pour renforcer la protection des mineurs

Le religieux américain des Oblats de Marie Immaculée est nommé par le Pape François comme Secrétaire de la Commission pontificale pour la Protection des Mineurs.

Mario Galgano - Cité du Vatican

Le Pape a nommé le père Andrew Small comme Secrétaire de la Commission pontificale pour la Protection des Mineurs, présidée par le cardinal O'Malley. Ce prêtre américain, missionnaire Oblat de Marie Immaculée (OMI), a été notamment le directeur national des Oeuvres Pontificales Missionnaires (OPM) aux États-Unis.

Que signifie pour vous cette nomination, par le Pape François, comme Secrétaire de la Commission pontificale pour la protection des mineurs?

En plus d'être un immense honneur personnel, il y a une indication claire que la Commission entre dans une nouvelle phase. Elle est appelée par le Saint-Père à définir l'importance de la sauvegarde encore plus largement dans tout le réseau de l'Église, qui comprend le rôle important à jouer par la Curie romaine, le Vatican même, pour adopter toujours plus intégralement la culture de la protection.

Quelles sont vos attentes et votre engagement pour ce nouveau poste, délicat et important?

Ma première priorité est de connaître les membres de la Commission pontificale, qui font tous un travail formidable même s'ils sont tous bénévoles. Et je veux m'inspirer d'eux en écoutant ceux dont la vie a été touchée, et, dans de nombreux cas, cruellement brisée à cause d'abus sexuels.

Il est important d'écouter les survivants et de savoir quelles prochaines mesures doivent être prises. Je pense que fournir des moyens aux gens de s'engager avec l'Église sur ces questions est essentiel, afin qu'ils sentent que les structures de responsabilité leur sont accessibles, transparentes, et ils peuvent être évaluées pour voir qu'un environnement sûr est établi dans la pratique et pas seulement en théorie.

Le Pape François a renforcé la protection des mineurs après le sommet dédié à cet objectif, en 2019. Où pensez-vous que nous sommes maintenant? Que faut-il faire de plus?

Je pense que tout processus de mise en Å“uvre doit voir ce qui fonctionne et ce qui doit être amélioré. C'est juste du bon sens. Encore une fois, je m'en remettrai à la Commission pour comprendre mieux, mais comme vous l'avez vu, il est nécessaire d'élargir le cercle de protection pour inclure les personnes vulnérables, et il y a une priorité toujours croissante sur la nécessité de demander des comptes aux dirigeants de l'Église.

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22 juin 2021, 12:16