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Mgr Gabriele Giordano Caccia, observateur permanent du Գ-è auprès de l'ONU - ici le 10 janvier 2020 au Vatican Mgr Gabriele Giordano Caccia, observateur permanent du Գ-è auprès de l'ONU - ici le 10 janvier 2020 au Vatican  

La paix demande «travail et engagement», rappelle le Գ-è

L’observateur permanent du Գ-è auprès des Nations Unies est intervenu jeudi 10 septembre au Forum sur la culture de la paix qui s’est tenu au siège de l’ONU à New-York. Il a mis en garde contre l’exclusion des plus démunis dans la recherche de solutions à la crise sanitaire actuelle.

«Si nous voulons améliorer notre monde, autrement dit si nous voulons vraiment cultiver la paix, nos efforts doivent être concentrés sur la personne et la dignité de chaque être humain», a souligné l'observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations Unies, Mgr Gabriele Caccia, dans un discours prononcé au Forum “La culture de la paix: changer notre monde pour le meilleur à l’ère de la Covid-19”, qui s'est tenu jeudi 10 septembre au siège new-yorkais de l’ONU.

La traditionnelle réunion annuelle sur la culture de la paix ne pouvait être dissociée de la crise actuelle, qui a mis en exergue la situation des pauvres et les grandes inégalités régnant dans le monde. D'où la mise en garde de Mgr Caccia, selon qui la recherche hâtive de solutions – pour le travail, l’éducation par exemple - ou d'un vaccin ne doit pas laisser de côtés les plus démunis. «Nous devons non seulement espérer, mais aussi travailler pour un monde post-Covid19 plus juste, plus pacifique et plus durable», a-t-il déclaré.

L'apport de toutes les religions à la construction de la paix

«La paix n'est pas seulement une solution magique qui tombe d'en haut, c'est quelque chose qui se réalise par le travail et l'engagement», a aussi souligné le prélat. Si pour les croyants, la paix est un don de Dieu, ils sont également conscients qu'il s'agit d'un don qui doit être continuellement renforcé, développé et mis en pratique, a expliqué Mgr Caccia. Les chefs religieux et les personnes de foi jouent par conséquent un rôle essentiel dans la consolidation de la paix, en cherchant à transmettre la sagesse issue de leurs traditions respectives, en favorisant une plus grande fraternité et en montrant que la recherche de la paix implique chaque personne.

L’observateur permanent du Saint-Siège a rappelé que la construction d'une culture de la paix a conduit à la création de l'ONU il y a 75 ans, et qu'elle sera renforcée si les personnes se laissent inspirer par «une nouvelle mentalité qui pense en termes de communauté et de priorité de la vie de tous». Il a également évoqué les innombrables interventions du Pape François sur l'interdépendance entre les êtres humains, révélée de la manière spectaculaire par la pandémie, et sur la façon dont la solidarité et l’entraide mutuelle se sont révélées indispensables face à cette situation.

«Ce n'est qu'en se concentrant sur les membres les plus faibles, les plus vulnérables et souvent ignorés de nos sociétés que notre croissance sera véritablement humaine et capable de semer les graines nécessaires pour cultiver la paix durable à laquelle nous nous sommes tous engagés», a conclu Mgr Caccia.

Pope Service - ATD

 

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11 septembre 2020, 14:26