La Commission pour la protection des mineurs a conclu sa 14e Assemblée plénière
Cité du Vatican
La Commission pontificale pour la protection des mineurs (CPPM) a annoncé dans un communiqué de presse qu'elle a décidé de tenir ses sessions plénières en partie en personne et en partie en ligne, compte tenu des interruptions indéfinies et prolongées du travail sur le terrain avec les Églises locales, dans le contexte de la pandémie mondiale de Covid-19. Les membres de la CPPM ont également examiné l'impact de la promotion de leurs programmes de sensibilisation, d'étude, de recherche et d'éducation en ligne. En outre, ils ont discuté des opportunités ainsi que des défis présentés par ces réalités virtuelles et numériques en évolution, et de l'impact des fermetures et des quarantaines, en particulier sur les enfants et les personnes ayant subi des abus.
Réunions virtuelles
La CPPM rapporte également que le groupe "Working with Survivors" («travailler avec les survivants») a organisé une série de réunions virtuelles avec des personnes maltraitées, des membres de leur famille et des professionnels. «Les membres les remercient pour leur généreuse présence et leur contribution à notre apprentissage. Le groupe oriente maintenant ses efforts pour intégrer cet apprentissage dans une série de webinaires et de séminaires sur le ministère auprès des personnes maltraitées dans différents contextes culturels», indique le communiqué. Le travail du projet-pilote des groupes consultatifs de survivants locaux a été grandement affecté par la pandémie, mais certains fruits émergent. Par exemple, le Groupe Brésil a donné l'impulsion à la création d'un bureau de soutien pour le groupe de travail sur la mise en Å“uvre de Vos estis lux mundi.
Enseignement et formation en ligne
De même, la CPPM rapporte que le groupe de travail "Éducation et formation" a étudié les résultats de la récente série de webinaires "La protection des mineurs et des personnes vulnérables à l'époque de la Covid-19", organisée en collaboration avec l'UISG (Union Internationale des Supérieurs Générales), le Centre pour la protection des mineurs, et Telefono Azzurro (un service d'assistance créé depuis plusieurs années en Italie sous forme de ligne téléphonique pour signaler les abus sur mineurs). Ces webinaires ont été suivis par des participants issus de la direction des congrégations, du personnel de la protection pastorale, du personnel de formation, du personnel de l'éducation catholique et des professionnels de la santé et du travail social.
Ceux qui ont participé à ces webinaires ont exprimé leur intérêt pour une formation en ligne plus poussée sur les questions pratiques de protection, et la Commission entend continuer à proposer ces programmes de formation en ligne dans un avenir proche. En outre, la Commission se félicite de la création de la commission mixte UISG-USG (rassemblant donc les femmes consacrées et les hommes consacrés) sur les soins et la protection, qui crée une bonne dynamique de collaboration.
Une contribution importante à la formation
Depuis la dernière session plénière, le groupe de travail "Lignes directrices et normes de sauvegarde" a tenu un séminaire spécial intitulé "Promouvoir et protéger la dignité des personnes dans les allégations d'abus sur mineurs et adultes vulnérables: équilibrer la confidentialité, la transparence et la responsabilité". Les membres de la CPPM sont reconnaissants aux responsables des différents Dicastères de la Curie romaine et aux experts de différentes disciplines canoniques du monde entier qui ont contribué à la discussion des questions de procédure touchant au sacrement de réconciliation, aux processus canoniques et aux questions de jurisprudence. La Commission est également heureuse d'apprendre que les études présentées en anglais ou en italien seront bientôt publiées dans Periodica, la revue de droit canonique de l'Université pontificale grégorienne.
Publication du vademecum de la CDF
La Commission a également pris note de la publication du Vademecum le 16 juillet 2020 par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et de la manière dont il contribue à renforcer l'administration de la justice et à mieux clarifier la manière dont les personnes ayant subi des abus doivent être entendues. Les membres continuent d'étudier les moyens d'aider les Églises et les instituts religieux locaux dans sa mise en Å“uvre.
À l'issue de la réunion, les membres ont exprimé leur soutien aux personnes directement ou indirectement touchées par la pandémie actuelle de Covid-19.
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