Lourdes : le cardinal Parolin invite à discerner le chemin vers Dieu
Xavier Sartre – Cité du Vatican
Venu pour une visite privée au sanctuaire de Lourdes à l’occasion du 175e anniversaire de la fondation de la Congrégation des Augustins de l’Assomption, le cardinal Pietro Parolin a apporté «le salut, la proximité spirituelle et la bénédiction du Pape François» à toutes les personnes présentes à cette messe du 15 août.
«Nous sommes venus ici à Lourdes en pèlerins pour constater qu’il y a une grotte ouverte» a expliqué le secrétaire d’État. Cette grotte «renvoie au sépulcre ouvert et vide de Jésus. Comme dans ce sépulcre, la lumière de la résurrection de la chair a resplendi, ici l’Église a reconnu que cette même lumière a fait briller la Toute Sainte Immaculée aux yeux, à l’esprit, au cÅ“ur et aux oreilles de sainte Bernadette, pour que les humbles et les pauvres deviennent de vrais maîtres de la foi du peuple de Dieu et porte d’entrée au mystère de Dieu Sauveur.»
Un monde qui connaît l’obscurité
Dans le contexte actuel, marqué par la pandémie de Covid-19 et de nombreux conflits, «nous nous tournons vers Marie avec une confiance immense, avec la ferme certitude qu'elle nous écoutera. Marie, en effet, resplendissante de gloire, se montre à nous comme signe de consolation et d'espérance sûre».
«La Vierge Sainte nous conduit à vivre enracinés dans le mystère pascal de Jésus. Elle partage avec nous ses traits» a poursuivi le cardinal. Porter ces traits, c’est in fine nous amener sur le chemin de notre montée vers le ciel. Pour cela, il faut se préparer grâce à un discernement attentif et c’est à travers lui que «se manifeste le fait que Jésus règne sur l’histoire et sur la famille humaine, dans l’attente du jour où il n’y aura plus la mort parce que Dieu sera tout en tous. Régner veut dire exercer un pouvoir. Quel est alors le pouvoir de Jésus ? C’est le pouvoir de la miséricorde ; le pouvoir du pardon ; le pouvoir de l’amitié ; le pouvoir d’être aimé et d’aimer» a précisé le secrétaire d’État du Saint-Siège.
Bien discerner le chemin
«Le discernement des croyants permet à ce pouvoir de devenir action, événement, expérience» a-t-il poursuivi. «Le discernement est participation concrète au pouvoir du Christ, à son règne au fil du temps sur la famille humaine afin que sa marche soit orientée de l’intérieur vers le jour glorieux et inconnu de sa manifestation finale».
Porter les traits de Marie, a également affirmé le cardinal Parolin, c’est «ne pas avoir peur», comme l’homme et la femme qui, dans le désert résistent au Dragon rouge. «Appartenir à la communauté des appelés au salut, veut donc dire recevoir le don de la fête».
Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester informé, inscrivez-vous à la lettre d’information en cliquant ici