Message de Paolo Ruffini pour une formation de journalistes à Abidjan
Cette rencontre est organisée au Centre Padre Pio, à Abidjan, par l’Union catholique africaine de la presse du Burkina Faso (UCAP-Burkina). Elle est présidée par Mgr Raymond Ahoua, évêque de Grand-Bassam, et responsable de la Commission épiscopale pour les Communications sociales, au sein de la conférence épiscopale ivoirienne. Dans sa lettre, Paolo Ruffini salue «les efforts inlassables» de l’UCAP-Burkina, qui a su mobiliser des représentants de 10 pays dans cette formation, en contribuant ainsi à «promouvoir un journalisme de paix».
En reprenant les mots du Pape François dans son , le préfet du Dicastère pour la Communication rappelle que la promotion de la paix n’appelle pas un «journalisme débonnaire» qui esquiverait les vrais problèmes, mais «au contraire, un journalisme sans duperies, hostile aux faussetés, aux slogans à effet et aux déclarations emphatiques; un journalisme fait par des personnes pour les personnes, et qui se comprenne comme un service à toutes les personnes, spécialement à celles-là – qui sont la majorité au monde - qui n'ont pas de voix; un journalisme qui ne brûle pas les nouvelles, mais qui s'engage dans la recherche des véritables causes des conflits, pour en favoriser la compréhension à partir des racines et le dépassement à travers la mise en route de processus vertueux; un journalisme engagé à indiquer des solutions alternatives à l'escalade de la clameur et de la violence verbale».
Et tout comme le Pape François dans ce texte de 2018, Paolo Ruffini conclut son message par cette prière composée par le Saint-Père spécialement pour les journalistes, en reprenant le style de saint François d’Assise :
« Seigneur, fais de nous des instruments de ta paix.
Fais-nous reconnaitre le mal qui s'insinue dans une communication qui ne crée pas la communion.
Rends-nous capables d'ôter le venin de nos jugements.
Aide-nous à parler des autres comme de frères et de sÅ“urs.
Tu es fidèle et digne de confiance; fais que nos paroles soient des semences de bien pour le monde:
Là où il y a de la rumeur, que nous pratiquions l'écoute;
Là où il y a confusion, que nous inspirions l'harmonie;
Là où il y a ambiguïté, que nous apportions la clarté;
Là où il y a exclusion, que nous apportions le partage;
Là où il y a du sensationnalisme, que nous usions de la sobriété;
Là où il y a de la superficialité, que nous posions les vraies questions;
Là où il y a des préjugés, que nous suscitions la confiance;
Là où il y a agressivité, que nous apportions le respect;
Là où il y a la fausseté, que nous apportions la vérité.
Amen. »
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