Vatican : ³¦´Ç²Ô´Úé°ù±ð²Ô³¦±ð sur le changement climatique en vue de la COP24
Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican
«Les signes montrant que nous parvenons à la dernière étape avant d’altérer le climat terrestre de façon irréversible deviennent plus nombreux et plus forts», explique Massimo Inguscio, président du CNR, en introduction du livret de présentation de la conférence. Les 17 intervenants, scientifiques chevronnés, se réuniront le 15 novembre prochain à la Casina Pio IV, siège de l’Académie Pontificale des Sciences, pour un état des lieux à propos du changement climatique.
La journée sera découpée en cinq sessions : «Nouvelles perspectives de recherche sur le changement climatique mondial», «Changement climatique et actions dans différentes régions», «Changement climatique, population et ressources », «Orientations politiques et scientifiques en prévision de la COP24 à Katowice en décembre 2018 », et la séance de conclusion. Les discussions des participants s’inscriront donc dans la perspective du 24e sommet des Nations Unies sur le réchauffement climatique, la COP24, prévue du 3 au 14 décembre prochain en Pologne.
Un appel à des «mesures immédiates»
Mgr Marcelo Sánchez Sorondo, actuel chancelier de l'Académie pontificale des sciences, ouvrira la conférence aux côtés de Joachim Von Braun, président de l'Académie pontificale des sciences, et de Massimo Inguscio.
Parmi les interventions programmées, signalons celle de M. Steven Chu, prix Nobel de physique en 1997 récemment nommé à l’Académie pontificale des sciences, sur le thème «Changement climatique et de quelle manière évoluer vers un futur durable».
Les scientifiques veulent proposer des mesures concrètes pour «freiner le réchauffement mondial et le changement climatique affectant négativement les humains et l’environnement». «Nous sommes la dernière génération pouvant stopper le changement climatique avant qu’il ne cause de changement irréversible à notre planète», avertit Massimo Inguscio. «Le temps est presque écoulé et des mesures doivent être prises immédiatement, par tous, dans le monde entier», continue-t-il, avant de conclure par une note d’espoir transmise par les mots du Pape François : «L’humanité possède encore la capacité de collaborer pour construire notre maison commune. […]Il y a tant de choses que l’on peut faire !» (Lettre encyclique , 24 mai 2015).
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