Encouragement, confiance et proximité du Pape aux 鱹ê±ç³Ü±ð²õ français
Xavier Sartre – Cité du Vatican
L’espérance doit habiter l’assemblée plénière d’automne de l’épiscopat français. Le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, a écrit aux membres de la Conférence des évêques de France (CEF) au nom du Pape François qui a voulu leur adresser «un message fraternel d’encouragement, de confiance et de proximité».
Répondant à la lettre envoyée par le président de la CEF, Mgr Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims, le Saint-Père, par les mots de son bras droit, salue en tout premier lieu le choix «judicieux» de repenser les relations entre l’Église en France et l’Église en Afrique. Elles ont «tellement besoin» les unes des autres estime le cardinal, et «doivent resserrer leurs liens» car ne formant «qu’un seul esprit dans le Christ». Elles pourront ainsi répondre aux «pratiques politiques et économiques» qui «ont bien souvent défiguré les relations entre les nations et les peuples» en imposant «la cupiditié, l’égoïsme, l’indifférence, l’esprit d’exploitation». Le cardinal Parolin souhaite donc que «la charité et le soutien mutuel» entre les Églises participent «à la construction d’un monde plus juste et plus fraternel».
La CEF veut reprendre «dans une vision plus ample» les partenariats existant entre les diocèses français et africains alors que «les États africains et leurs populations aspirent à d’autres relations avec la France que celles qui ont pu exister jusqu’ici», a en effet expliqué son président dans un courrier adressé à François. D'où la présence à Lourdes des cardinaux Ambongo, de République démocratique du Congo, Kambanda, du Rwanda et de Mgr Sayaogo, du Burkina Faso.
L'espérance au coeur des travaux
Le secrétaire d’État se réjouit également que les évêques français soient «prêts à saisir sans peur les signes que donne l’Esprit pour faire face aux défis et envisager les transformations et les réformes qu’Il suggère». D’où l’espérance qui doit animer les travaux de cette plénière, espérance dont la réouverture de la cathédrale de Paris est le signe. Là aussi, le cardinal formule le souhait que l’Église de France puisse, «forte de sa foi, fière de son histoire et de son irremplaçable contribution à la construction» du pays, et «surtout remplie d’amour pour le prochain et pour le CÅ“ur de Jésus, annoncer toujours avec joie la bonne nouvelle du salut et puisse-t-elle être entendue».
Le numéro deux du Saint-Siège conclut sa missive en évoquant la dernière encyclique du Pape François, Dilexit nos, qui «met en lumière la place considérable que les saints de France ont eu dans le développement et la compréhension de cette dévotion». Pour le cardinal, les évêques sont appelés et aptes «à tirer profit de cet héritage» et à s’«y investir largement», «car c’est dans le CÅ“ur du Christ que “nous devenons capables de relations saines et heureuses , capables de construire le Royaume de l’amour et de la justice dans le monde». Le culte du Sacré-CÅ“ur doit permettre de «saisir à quel point Jésus aime chacun, à quel point il aime l’Église de France, ses pasteurs», «ses fidèles», et «le monde entier».
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