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Le Pape François, au cours de l'´¡²Ô²µÃ©±ô³Ü²õ de la solennité de l'Assomption, jeudi 15 août 2024. Le Pape François, au cours de l'´¡²Ô²µÃ©±ô³Ü²õ de la solennité de l'Assomption, jeudi 15 août 2024.  (Vatican Media)

´¡²Ô²µÃ©±ô³Ü²õ de l'Assomption: se mettre en route à la rencontre du Seigneur

«Notre vie est un chemin continu vers l’union finale avec le Seigneur», a déclaré le Pape dans son exhortation précédant la prière de l’´¡²Ô²µÃ©±ô³Ü²õ en la solennité de l’Assomption de la Vierge Marie, jeudi 15 août à Rome. Depuis la fenêtre des appartements pontificaux, François a invité à contempler la jeune fille de Nazareth, toujours en route, à la rencontre des autres pour leur annoncer la joie.

Stanislas Kambashi, SJ – Cité du Vatican

Si l’Assomption a été célébrée dimanche dernier dans certains pays, au Vatican et sous d’autres cieux, c’est la traditionnelle date du 15 août qui est maintenue pour cette solennité, marquant ainsi un jour férié. À cette occasion, de nombreux fidèles et pèlerins ont défié la chaleur estivale de Rome pour venir prier l’Angélus avec le Saint-Père. Depuis la fenêtre des appartements pontificaux, le Pape a offert une méditation centrée sur la contemplation de la jeune fille de Nazareth, une femme prête à se mettre en chemin pour aller annoncer la joie aux autres.

Marie, disciple de Jésus, à la suite du Royaume

Après avoir reçu l’annonce de l’Ange, la Vierge s’empresse d’aller rendre visite à Elisabeth. L'expression: «Marie se mit en route», que nous trouvons dans l’Évangile de la liturgie d’aujourd’hui, signifie qu’elle ne considère pas comme un privilège la nouvelle reçue de l’envoyé de Dieu. Au contraire, c’est avec la hâte d’aller annoncer cette joie aux autres et de se mettre au service de sa cousine qu’elle quitte la maison et se met en route. Ce premier voyage, a constaté François, «est en réalité une métaphore de toute sa vie, car à partir de ce moment, Marie sera toujours sur la route à la suite de Jésus, en tant que disciple du Royaume». Et, à la fin, son pèlerinage terrestre sera couronné par son Assomption au Ciel, où elle jouit pour toujours, avec son Fils, de la joie de la vie éternelle.


Notre vie est finalisée à la rencontre avec le Seigneur, dans la joie du Ciel

Si on a l’habitude de voir les représentations de Marie, sous forme de sculpture par exemple, le Saint-Père invite à ne pas imaginer Marie «comme une statue de cire immobile», mais à plutôt voir en elle une «sÅ“ur... avec des sandales usées... et avec tant de fatigue dans les veines», elle qui a beaucoup marché à la suite du Seigneur et de ses frères sÅ“urs. Nous précédant sur le chemin, elle nous rappelle que «notre vie aussi est un chemin continu vers l'union finale avec le Seigneur», a souligné le Pape.

Revoir l'intégralité de l'Angélus du 15 août 2024

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15 août 2024, 12:15

L'´¡²Ô²µÃ©±ô³Ü²õ est une prière en mémoire du Mystère de l’Incarnation du Christ, récitée trois fois par jour : à six heures le matin, à midi et le soir vers dix-huit heures, au moment où sonne la cloche de l’´¡²Ô²µÃ©±ô³Ü²õ. Son nom Angelus dérive du premier verset de la prière en latin : Angelus Domini nuntiavit Mariae. Elle consiste en une lecture brève de trois textes simples sur l’Incarnation du Christ, et la récitation de trois «Je vous salue Marie». Cette prière est récitée par le Pape tous les dimanches et les jours de fête à midi place Saint Pierre. Avant de réciter la prière, le Pape prononce un bref discours se référant aux Lectures du jour. Après la prière, il salue les pèlerins.

Entre Pâques et Pentecôte, l’´¡²Ô²µÃ©±ô³Ü²õ cède sa place au Regina Coeli, une prière qui fait mémoire de la résurrection de Jésus Christ, et à la fine de laquelle le Gloria est récité trois fois.