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Méditant sur l鈥�Évangile selon saint Jean (Jn 6, 51-58) de ce dimanche 18 août, le Pape François s鈥檈st arrêté sur la phrase suivante prononcée par Jésus dans l鈥�Évangile, «je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel» (cf. v. 51). Jésus s鈥檌dentifie à «l鈥檃liment le plus commun, le plus quotidien», mais une question demeure selon François, aussi bien au sein de la foule décrite dans l鈥�Évangile que pour les fidèles d鈥檃ujourd鈥檋ui: «comment Jésus peut-il nous donner sa propre chair à manger?».

L鈥�étonnement et la gratitude

Le Saint-Père propose deux attitudes à adopter face à ce mystère. Premièrement, «濒鈥�&别补肠耻迟别;迟辞苍苍别尘别苍迟 car les paroles nous surprennent». «Ceux qui ne saisissent pas le style de Jésus restent méfiants: il semble impossible, voire inhumain, de manger la chair d'un homme et de boire son sang (cf. v. 54)». «Au contraire, a ensuite expliqué l鈥�évêque de Rome, «La chair et le sang (鈥�) sont l'humanité du Sauveur, sa propre vie offerte en nourriture à la nôtre». 

Une fois cela compris, «la gratitude» s鈥檌nstalle, car «nous reconnaissons Jésus là où il est présent pour nous et avec nous», a souligné François. «Le Christ, vrai homme, sait bien qu'il faut manger pour vivre. Mais il sait aussi que cela ne suffit pas. Après avoir multiplié le pain terrestre (cf. Jn 6, 1-14), il prépare un don encore plus grand: il devient lui-même la vraie nourriture et la vraie boisson (cf. v. 55)», a poursuivi le Saint-Père, en remerciant le Seigneur Jésus.

L鈥橢ucharistie nourrit l鈥檈spérance

Le «pain céleste» est nécessaire car il rassasie «la faim d'espérance, la faim de vérité, la faim de salut que nous ressentons tous, non pas dans notre estomac, mais dans notre c艙ur». «Jésus se charge du plus grand besoin: il nous sauve, en nourrissant notre vie de la sienne, pour toujours», a précisé le Saint-Père. 

Cependant, «le pain vivant et vrai n'est donc pas quelque chose de magique, qui résout d鈥檜n coup tous les problèmes», a mis en garde l鈥�évêque de Rome, mais il «donne l鈥檈spérance aux pauvres et vainc l鈥檃rrogance de ceux qui se goinfrent à leur détriment».

Avant d鈥檈ffectuer la prière mariale, le Pape a conclu en posant une série de questions auxquelles les croyants doivent réfléchir: «ai-je faim et soif de salut, non seulement pour moi, mais pour tous mes frères et s艙urs? Quand je reçois l'Eucharistie, qui est le miracle de la miséricorde, sais-je m'émerveiller devant le corps du Seigneur, mort et ressuscité pour nous?».