En Birmanie, le bruit des armes a remplacé les sourires, regrette François
Pope, avec agences
«Depuis trois ans, le cri de douleur et le bruit des armes ont remplacé le sourire qui caractérise le peuple de Birmanie.», a déploré François après la prière de l’Angélus du dimanche 28 janvier.
Se joignant à la voix de certains évêques birmans, le Saint-Père a invité «toutes les parties concernées à prendre des mesures de dialogue et à se revêtir de compréhension, afin que la terre de Birmanie puisse atteindre l'objectif de la réconciliation fraternelle».
Le 1er février 2021, l’armée birmane a renversé Aung San Suu Kyi et pris le pouvoir. Depuis, des affrontements armés font rage dans plusieurs régions birmanes. Un groupe armé, l'Armée de l'Arakan, a lancé en novembre 2023 une opération d'envergure contre les forces de sécurité, infligeant des revers à l'armée régulière au pouvoir.
En octobre 2023 , une alliance comprenant des combattants de l'Armée de l’Arakan et d'autres minorités ethniques a lancé une offensive conjointe dans le nord de la Birmanie, s'emparant de sites cruciaux pour les échanges commerciaux à la frontière chinoise. Début janvier, l'alliance a annoncé un cessez-le-feu négocié par la Chine, mais celui-ci ne s'applique pas aux zones proches de la frontière indienne, où les combats se poursuivent.
Certains groupes minoritaires ethniques armés, puissants en Birmanie dans les régions frontalières, se battent depuis l'indépendance en 1948 pour plus d'autonomie et le contrôle des ressources.
Le peuple est fatigué de la violence
Dans les pensées du Pape, également la guerre au Proche-Orient, et «partout où il y a des combats».
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