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Les enfants de l'Action catholique italienne, aux côtés du Pape, dimanche 28 janvier. Les enfants de l'Action catholique italienne, aux côtés du Pape, dimanche 28 janvier.   (VATICAN MEDIA Divisione Foto)

Բéܲ: apprendre à vivre libéré de ses chaînes

Pour ce dernier angélus de janvier, François est revenu sur les différentes chaînes qui briment et oppressent l’homme, et sur le rôle de Jésus pour l’en libérer et vivre de manière plus sereine. Dans la foule place Saint-Pierre, la caravane de la paix des enfants de l'action catholique italienne, qui ont ensuite pris la parole.

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Sous le soleil de la place Saint-Pierre, remplie de pèlerins dont plusieurs centaines d’enfants de l’Action catholique italienne, venus avec banderoles, tambours et énergie, François a d’abord détaillé quelles «chaînes» pouvaient «entraver» les cœurs.

Il y a d’abord dans l’esprit du Pape, les addictions «qui nous rendent esclaves», les «modes dominantes, qui nous poussent à un perfectionnisme impossible, au consumérisme et à l'hédonisme, qui mercantilisent les personnes et gâchent leurs relations», mais aussi, a-t-il égrené depuis la fenêtre des appartements pontificaux, «les tentations et les conditionnements qui minent l'estime de soi», la peur et l’intolérance, «l'idolâtrie du pouvoir, qui génère des conflits».

Comment se libérer de ces chaînes?

En libérant une personne possédée par un esprit impur, comme le raconte l’Évangile selon saint Marc, Jésus lance un défi au diable et nous libère de ces chaines, a continué l’évêque de Rome, «Jésus libère du pouvoir du mal et - notons-le bien - ne dialogue jamais avec le diable !» .

“Attention: il n'y a pas de dialogue avec le diable, parce que si vous entrez en dialogue avec lui, c'est lui qui gagne, toujours. Soyez vigilants.”

Ainsi, a expliqué François, quand nous nous sentons tentés et opprimés, il faut invoquer Jésus, «l'invoquer là où nous sentons que les chaînes du mal et de la peur se resserrent plus fortement», précise-t-il.

Les jeunes de l'Action catholique italienne, place Saint-Pierre.
Les jeunes de l'Action catholique italienne, place Saint-Pierre.

Est-ce que je veux être libéré?

Avec la «force de son Esprit», poursuit la catéchèse, le Seigneur fait fuir le «malin», «C'est ce que veut Jésus, et c’est à nous, à notre vigilance - ne pas converser avec le diable - et à notre prière, qu’il confie ce rêve de liberté, qui lui permet de nous guérir».

Comme à son habitude, François a terminé sa catéchèse avec une interrogation: «est-ce que je veux vraiment être libéré de ces chaînes qui serrent mon cœur ? Ensuite, est-ce que je sais dire "non" aux tentations du mal, avant qu'elles ne s'insinuent dans mon âme ? et enfin, est-ce que j'invoque Jésus, est-ce que je lui permets d'agir en moi, de me guérir intérieurement ?».  

Le Pape, entouré des enfants de l'Action catholique italienne.
Le Pape, entouré des enfants de l'Action catholique italienne.

La caravane de la paix

Comme chaque année, plusieurs centaines de jeunes de l'Action catholique italienne, rassemblés dans «la caravane de la paix» se sont rendus place Saint-Pierre. Aux cotés du Pape, depuis la fenêtre des appartements pontificaux, une jeune fille a délivré un message sur les espoirs de paix des enfants de l'association. «Le monde est un don de dieu, nous ne devons pas le détruire par la haine mais faire fleurir le message d'amour de Jésus. Il ne peut pas y avoir d'amour sans paix.» dit notamment le message des enfants, «Nous avons compris que notre maison est notre planète et que nous devons en prendre soin

En intégralité, l'Angélus du 28 janvier 2024.

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28 janvier 2024, 11:09