´¡²Ô²µÃ©±ô³Ü²õ: le temps consacré à Dieu allège les cÅ“urs et sauve du mal
Devant 22 000 fidèles et pèlerins rassemblés place Saint-Pierre, le Pape François a évoqué la parabole du roi préparant un banquet de noces pour ce fils, invitant tout le monde, ne contraignant personne (cf. Mt 22, 1-14).
Dieu propose une relation de paternité et de filiation non contrainte
«Notons-le: il prépare un banquet, offrant gratuitement une occasion de rencontre, de fête. C'est ce que Dieu prépare pour nous: un banquet, pour être en communion avec Lui et entre nous. Nous sommes donc tous les invités de Dieu. Mais un banquet de mariage demande du temps et notre implication: cela demande un "oui"», a déclaré le Saint-Père, rappelant que Dieu nous offre ce type même de relation fondée sur le libre-arbitre: «Il nous appelle à être avec lui, en nous laissant la possibilité d'accepter ou non l'invitation. Il ne nous propose pas un rapport de soumission, mais une relation de paternité et de filiation, qui est nécessairement conditionnée par notre libre assentiment».
Saint Augustin utilise à cet égard une très belle expression: «Dieu qui t'a créé sans toi ne te sauvera pas sans toi» (Sermon 169, 13). «Et ce n'est certainement pas parce qu'il n'en a pas la capacité -il est tout-puissant!- mais parce que, étant amour, il respecte jusqu’au bout notre liberté. Dieu propose, il n'impose pas, jamais», a ajouté François.
Consacrer du temps à Dieu allège le cÅ“ur
Le Souverain pontife a de ce fait regretté que «nous aussi», tant de fois, «nous ne tenons pas compte de l'invitation de Dieu parce que nous sommes préoccupés par nos propres affaires!»
«Nous luttons souvent pour avoir notre propre temps libre, mais aujourd'hui Jésus nous invite à trouver le temps qui nous libère: le temps à consacrer à Dieu, qui allège et assainit le cÅ“ur, qui fait croître en nous la paix, la confiance et la joie, qui nous sauve du mal, de la solitude et de la perte de sens», a exhorté l’évêque de Rome, rappelant l’importance de la messe, de la Parole de Dieu, de la prière, de la charité.
Faire de la place à Dieu dans son temps
«Cela en vaut la peine, parce qu'il est bon d'être avec le Seigneur», s'est-il exclamé, même si «beaucoup pensent que ces choses sont des "pertes de temps", et s'enferment dans leur monde privé». C'est triste, tant de cÅ“urs tristes car fermés, a déploré le Saint-Père, invitant ultimement les fidèles à s’interroger ainsi: «Comment puis-je répondre aux invitations de Dieu? Quelle place je lui laisse dans la journée? Ma qualité de vie dépend-elle de mes affaires et de mon temps libre ou de mon amour pour le Seigneur et pour mes frères, en particulier pour ceux qui sont le plus nécessiteux?». Marie, elle, «a fait de la place à Dieu par un "oui"». Elle seule peut nous aider à «ne pas rester sourds à ses invitations».
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