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Une demi-heure, trente-deux minutes précisément: c’est la durée du tête-à-tête entre le Pape François et Emmanuel Macron dans la matinée du 23 septembre au palais du Pharo, dans un des salons de ce centre des conférences qui domine l’entrée du Vieux Port et qui s’ouvre sur la mer. Les deux hommes ont pu échanger à l’abris des regards. Ils ont été rejoints à la toute fin de cet entretien par Brigitte Macron, l’épouse du président français.

Selon l’Elysée, Emmanuel Macron a offert deux cadeaux à François. Tout d’abord, ³¢â€™&·¡²¹³¦³Ü³Ù±ð;³Ù&±ð²¹³¦³Ü³Ù±ð;, d’Albert Camus, «un texte sur la Méditerranée, les légendes européennes, avec un fort message sur l’espoir», explique la présidence française. Ensuite, le libre Ex-voto marins de Notre-Dame de la Garde, de Felix Reynaud (édition La Thune, Marseille 1996), qui «regroupe tout ce qui est à savoir ou ce qui est su de mille ex-voto inventoriés, selon l’Élysée. On y parle des origines et circonstances de l’arrivée de ces ex-voto à la basilique de Notre-Dame de la Garde. Tout un monde de piété, de croyances retracées dans cette somme.»

Emmanuel Macron avait accueilli le Saint-Père à son arrivée ce samedi matin au palais du Pharo, l’accompagnant jusqu’à la salle de conférence où il a assisté avec son épouse, le maire de Marseille et le ministre de l’Intérieur au discours du Pape.

Pendant cet entretien, le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, a rencontré la Première ministre française, Elisabeth Borne en compagnie du substitut de la Secrétairerie Mgr Edgar Peña Parra, du nonce apostolique en France, Mgr Celestino Migliore et du conseiller de la nonciature.