´¡²Ô²µÃ©±ô³Ü²õ: la Trinité bouscule notre imaginaire sur Dieu
Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican
Dans l’évangile de cette solennité de la Sainte Trinité, Jésus «parle du Père et de son immense amour», a d’abord expliqué François à la foule venue Place Saint-Pierre pour l’angélus.
«Père et Fils. C'est une image familière qui, si l'on y réfléchit, ébranle notre imaginaire sur Dieu», a-t-il concédé. «Le mot même de "Dieu", en effet, nous suggère une réalité singulière, majestueuse et lointaine, alors qu'entendre parler d'un Père et d'un Fils nous ramène à la maison».
La Trinité est ainsi une «image qui nous parle d’un Dieu de communion». Mais elle est plus encore une «réalité», grâce à l’Esprit Saint qui «nous dévoile le cÅ“ur du Père et nous fait participer à la vie même de Dieu».
Témoignons-nous que Dieu est amour?
La Trinité invite à «nous asseoir à table avec Dieu pour partager son amour», ce qui se passe à chaque messe autour de l’autel «où Jésus s'offre au Père et s'offre pour nous». Dieu est «communion d’amour», a souligné le Souverain pontife, et cela se traduit aussi par le signe de croix, ce «geste le plus simple» appris dans l'enfance. «En traçant la croix sur notre corps, nous nous rappelons combien Dieu nous a aimés, au point de donner sa vie pour nous; et nous nous répétons que son amour nous enveloppe complètement (…)», a décrit François.
Ce signe d’amour nous engage en retour «à témoigner Dieu-amour, en créant une communion en son nom».
Le Pape a conclu en invitant les fidèles à s’interroger sur leur témoignage. «Si Dieu est amour, nos communautés en témoignent-elles? (…) Savons-nous aimer en famille? Gardons-nous la porte toujours ouverte, savons-nous accueillir tout le monde, je dis bien tout le monde, comme des frères et des sÅ“urs?», a-t-il par exemple demandé.
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