ÃÛÌÒ½»ÓÑ

«J'ai été très attristée par ce qui s'est passé il y a quelques jours au centre pénitentiaire pour femmes de Támara, au Honduras. Une terrible violence entre bandes rivales a semé la mort et la souffrance. Je prie pour les défunts, je prie pour leurs familles», a d'abord déclaré le Pape François, après la prière de l’angélus, dimanche 25 juin. «Que la Vierge de Suyapa, Mère du Honduras, aide les cÅ“urs à s'ouvrir à la réconciliation et à faire place à la coexistence fraternelle, même à l'intérieur des prisons», a imploré le Souverain pontife argentin.

Mardi 20 juin, au moins 46 femmes sont mortes et sept autres ont été blessées lors d'une rixe et d'un incendie dans un centre de détention près de la capitale du Honduras. La pastorale des prisons de l'archidiocèse de Tegucigalpa avait exprimé, dans un communiqué, sa proximité et sa solidarité avec les familles des femmes blessées et décédées et demandait aux autorités de «faire la lumière sur cet événement cruel».

En l’espace de 20 ans, les prisons honduriennes ont vu la mort d’un millier d’incarcérés lors d’affrontements entre bandes. Le Honduras compte 26 prisons où sont détenues environ 20 000 personnes.

Proximité du Pape à la famille Orlandi

François a ensuite eu quelques mots pour la disparition, il y a 40 ans, d’Emanuela Orlandi dans le centre de Rome. C’était le 22 juin 1983. Emanuela Orlandi vivait avec sa famille dans un appartement au Vatican lorsqu’elle a disparu à l’âge de 15 ans. Jusqu’aujourd’hui, sa disparition est l’une des affaires les plus suivies en Italie, défrayant quotidiennement la chronique.

«Je souhaite profiter de cette occasion pour exprimer, une fois de plus, ma proximité à la famille, en particulier à la mère, et l'assurer de mes prières. J'adresse mon souvenir à toutes les familles qui portent la douleur de la disparition d'un être cher», a assuré le Pape, avant d’avoir comme chaque dimanche une pensée pour «le peuple ukrainien martyrisé», pour lequel il demande à la Vierge Marie «le don de la paix».