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Xavier Sartre – Cité du Vatican

Le pentathlon, c’est un peu comme la vie: il faut savoir harmoniser différentes qualités pour bien réussir. Le Pape François a salué les membres de la Fédération italienne de pentathlon moderne qu’il a reçus ce vendredi matin au Vatican. Décrivant le pentathlonien comme «un athlète polyédrique, polyvalent, qui développe différents aspects du corps et de l’esprit», il a souligné qu’il «ne fallait pas ajouter une chose à l’autre mais qu’il fallait tout harmoniser», une opération complexe concède-t-il.

Ce sport a donc une valeur éducative car dans la vie, «nous sommes appelés à agir ainsi, en mettant en acte différentes dimensions de nous-mêmes, selon les contextes, les relations, les moments et ainsi de suite», et non comme des «robots». La qualité de la vie ne dépend pas de l’excellence que nous pouvons atteindre dans un domaine, mais de l’harmonie de nos différentes dimensions. Cette polyvalence, détaille le Pape, suppose «une forte unité, un centre solide, une grande cohérence et en même temps, la capacité de changer, de s’adapter, de se déplacer: une stabilité dans la polyvalence».

Certes, la vie est plus difficile que le sport mais le sport nous aide car «il nous enseigne qu’avec la patience, l’exercice, la créativité et la persévérance on peut améliorer, atteindre des objectifs qui semblaient impensables» explique François. À la base de tout cela, il y a «la dimension spirituelle».

Le Pape profite aussi de cette audience pour remercier la Fédération de pentathlon pour son aide concrète envers l’hôpital pédiatrique du Bambino Gesù, soit du point de vue de la recherche soit du point de vue de la logistique pour les enfants malades et leurs parents. «C’est une course plus exigeante mais la récompense remplit la vie et dure toujours».