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´¡²Ô²µÃ©±ô³Ü²õ de l’Avent: réveillons-nous!

Le Pape François, lors de ce premier dimanche de l’Avent qui ouvre le temps de Noël, a exhorté les fidèles à sortir de leur torpeur et à se réveiller pour reconnaître et accueillir le Seigneur qui se cache dans les situations les plus communes et ordinaires de notre vie.

Xavier Sartre – Cité du Vatican

«Notre Seigneur vient» dit l’Évangile de Matthieu en ce premier dimanche de l’Avent. C’est «le fondement de notre espérance» explique d’emblée le Pape François aux fidèles réunis place Saint-Pierre sous un franc soleil automnal. L’occasion pour lui de s’interroger doublement : de quelle façon le Seigneur vient-il et comment le reconnaître et l’accueillir.

À la première question, la réponse est toute simple : «Dieu se cache dans les situations les plus communes et les plus ordinaires de nos vies. Il ne vient pas dans les événements extraordinaires, mais dans les choses de tous les jours,» révèle François. Il est là dans notre travail quotidien, dans une rencontre fortuite, dans le visage d’un sans-abri, il «nous appelle, nous parle et inspire nos actions». Il ne nous apparait donc pas «d’une manière éclatante» ou par un signe prodigieux. Il vient «comme il en fut aux jours de Noé» nous dit Jésus dans l’Évangile.

Être vigilants

Derrière cette apparente simplicité, se cache une exigence : celle d’être éveillé, alerte et vigilant car «Jésus nous met en garde contre le danger de ne pas se rendre compte de sa venue et de ne pas être préparé à sa visite». Il le fait en rappelant à ses disciples ce qui est arrivé au temps de Noé : les gens à cette époque n’ont rien remarqué et le déluge est arrivé, emportant tout le monde.

Jésus poursuit sa mise en garde en racontant le sort de deux qui seront aux champs. Si l’un est pris et l’autre laissé, c’est que l’un «était vigilant, capable de discerner la présence de Dieu dans la vie quotidienne» et l’autre «était distrait, entraîné et ne remarquait rien».

D’où cette exhortation aux fidèles : «en ce temps de l’Avent, sortons de notre torpeur et réveillons-nous de notre sommeil !». Le Saint-Père les invite à se demander s’ils sont conscients de ce qu’ils vivent, s’ils sont vigilants, s’ils sont éveillés. «Si nous ne nous rendons pas compte de sa venue aujourd'hui, nous ne serons pas non plus préparés lorsqu'il viendra à la fin des temps. Restons donc vigilants !» conclut François, invoquant la Vierge pour qu’elle nous soutienne, «elle qui a su saisir le passage de Dieu dans la vie humble et cachée de Nazareth et l'a accueilli dans son sein».

 

 

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27 novembre 2022, 12:15

L'´¡²Ô²µÃ©±ô³Ü²õ est une prière en mémoire du Mystère de l’Incarnation du Christ, récitée trois fois par jour : à six heures le matin, à midi et le soir vers dix-huit heures, au moment où sonne la cloche de l’´¡²Ô²µÃ©±ô³Ü²õ. Son nom Angelus dérive du premier verset de la prière en latin : Angelus Domini nuntiavit Mariae. Elle consiste en une lecture brève de trois textes simples sur l’Incarnation du Christ, et la récitation de trois «Je vous salue Marie». Cette prière est récitée par le Pape tous les dimanches et les jours de fête à midi place Saint Pierre. Avant de réciter la prière, le Pape prononce un bref discours se référant aux Lectures du jour. Après la prière, il salue les pèlerins.

Entre Pâques et Pentecôte, l’´¡²Ô²µÃ©±ô³Ü²õ cède sa place au Regina Coeli, une prière qui fait mémoire de la résurrection de Jésus Christ, et à la fine de laquelle le Gloria est récité trois fois.