Le Pape assure les mères de prisonniers de sa proximité
À la veille de la fête de la Nativité de la Vierge Marie, le Saint-Père a rappelé que Marie a expérimenté «la tendresse de Dieu en tant que fille, pleine de grâce, et a ensuite conféré cette tendresse en tant que mère, par l'union à la mission de son Fils Jésus».
François s’est ensuite tourné vers «toutes les mères» pour leur exprimer sa «proximité», en particulier celles dont les enfants souffrent: «Enfants malades, enfants marginalisés, enfants emprisonnés». Le Souverain pontife a eu une prière spéciale «pour les mères de jeunes prisonniers: pour que l’espérance ne faiblisse pas». «Malheureusement, dans les prisons, il y a beaucoup de personnes qui mettent fin à leurs jours, parfois même des jeunes. L'amour d'une mère peut les préserver de ce danger», a-t-il expliqué, avant d’adresser une prière à la Consolatrice des affligés: «Que la Vierge console toutes les mères affligées par la souffrance de leurs enfants».
La fête de la Nativité de la Vierge Marie est l'une des plus anciennes fêtes mariales. Son origine serait liée à la fête de la dédicace d'une église dédiée à Marie, à Jérusalem, au IVe siècle: la basilique Sainte-Anne, où la tradition situe la maison des parents de Marie, Joachim et Anne, lieu de naissance de la Vierge. À Rome, elle est célébrée dès le VIIIe siècle, avec le Pape Serge Ier (qui meurt justement le 8 septembre 701). Il s’agit aussi de la troisième fête d’une "nativité" dans le calendrier romain, après la Nativité du Seigneur, et celle de Saint Jean-Baptiste.
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