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Le sport est plus que jamais un instrument de fraternité qui n'arrête pas la guerre, mais peut montrer la possibilité d'une humanité différente, respectueuse des valeurs. Tel est le coeur du message écrit par le Pape François et qui a été lu lors de la messe célébrée le 2 juillet pour l'ouverture de ces Jeux méditerranéens. Une messe célébrée dans le sanctuaire de Notre-Dame de Santa Cruz à Oran par Mgr Jean-Paul Vesco, l'archevêque d'Alger. Dans son message, le Saint-Père salue la ville algérienne, «ainsi que toute la Méditerranée, avec tous les peuples des côtes avoisinantes, sans oublier les nombreuses personnes qui sillonnent ses eaux, que ce soit pour le travail, le tourisme ou la recherche d'une nouvelle terre d'accueil». 

Le Pape rappelle que les Jeux méditerranéens «sont un témoignage concret d'un sport qui sert de pont entre les religions et les différentes cultures, un pont plus que jamais nécessaire, alors que la Méditerranée devient souvent un grand cimetière». 

Alors «qu'éclatent de tous côtés des guerres, violences et injustices, poursuit l'évêque de Rome, nous ne pouvons pas détourner notre regard. Le sport est fait de gratuité, d'honnêteté, d'attention et de respect pour l'autre». C'est pourquoi, explique le Pape, «en cultivant les valeurs humaines, le sport nous prépare à ne pas verser dans la tragédie de la guerre».

Organisés à Oran depuis le 25 juin et jusqu'au 6 juillet, ces XIXèmes Jeux méditerrannées rassemblent plus de 3000 athlètes de 26 pays différents. Une délégation de l'Athletica Vaticana y est présente, «qui sert d'ambassade au Pape pour ces Jeux» souligne François.