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À l'issue de la prière du Regina Caeli dimanche 1er mai, le Pape François a souhaité «que du monde du travail vienne la volonté de faire croître une économie de paix». En ce 1er mai, fête du travail, l'Église célèbre la fête de Saint Joseph artisan. 

Que cette fête «soit une incitation à renouveler notre engagement à faire en sorte que le travail soit décent partout et pour tous, a exhorté le Pape, et que le monde du travail inspire la volonté de développer une économie de paix.

François a souhaité revenir sur une réalité douloureuse, celle «des travailleurs qui sont morts sur leur lieu de travail: une tragédie généralisée, peut-être trop généralisée», a t-il déploré. Avec ces mots, à la fin de la prière du Regina Caeli, François a rappelé tous les défis liés au travail.

Dépasser la logique du profit

Employés d'entreprises, marins, employés, ouvriers: depuis le début de son pontificat, le Saint-Père a rencontré de nombreux travailleurs. Dans ses discours sur ce thème, un aspect central est toujours lié à la dignité du travail, qui doit être libéré de la logique du simple profit. Au contraire, le travail doit être vécu comme un droit, un devoir. Des thèmes qu'il développe notamment dans ses encycliques Laudato Si' (2015) et Fratelli tutti (2020). 

«Le monde du travail est une priorité humaine. Il est donc une priorité chrétienne, une priorité pour nous, et également une priorité du Pape», avait-il notamment rappelé dans le port de Gênes le 27 mai 2017.