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ClĂ´ture en demi-teinte pour la COP 26 de Glasgow ClĂ´ture en demi-teinte pour la COP 26 de Glasgow 

Clotûre de la COP 26: le Pape appelle les dirigeants mondiaux à "agir maintenant"

Alors que la COP 26 de Glasgow s’est clôturée sur un accord en demi-teinte, le Pape François appelle les dirigeants du monde à agir «avec courage et vision» pour répondre au cri des pauvres et de la terre.

«Le cri des pauvres, uni au cri de la Terre, a résonné ces derniers jours lors du sommet des Nations-Unies sur le changement climatique COP 26 à Glasgow. J'encourage ceux qui ont des responsabilités politiques et économiques à agir maintenant avec courage et vision; en même temps, j'invite toutes les personnes de bonne volonté à exercer une citoyenneté active pour le soin de la maison commune. À cette fin, aujourd'hui, Journée mondiale des pauvres, s'ouvre l'inscription à la plateforme Laudato si', qui promeut l'écologie intégrale», a déclaré François, à l’issue de la prière de l’Angélus.

Un bilan mitigé 

La conférence des Nations-Unies sur les changements climatiques s’est conclue samedi, avec un jour de retard, en ayant abouti à un accord a minima péniblement arraché au terme de deux semaines de négociations éprouvantes. Le texte final soumis au vote a par exemple subi une importante modification, sur insistance de la Chine et de l’Inde: la version finale ne parle plus d’une sortie du charbon mais d’une réduction progressive. Elle ne garantit pas non plus de tenir l'objectif de contenir le réchauffement climatique à 1,5°C ni de répondre aux demandes d'aide des pays pauvres.

Plusieurs leaders ont déploré cette conclusion: le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres a pointé un «manque de volonté politique» pour surmonter les «contradictions entre pays» ; le Premier ministre britannique, hôte de l’événement, a avoué que beaucoup restait à faire; d’autres se montrent plus optimistes, comme Ursula Von der Leyen, présidente de la Commission européenne qui estime que la COP 26 «est un pas dans la bonne direction».

La majorité des ONG en dressent toutefois un bilan très critique, soulignant que les revendications des pays vulnérables, en première ligne des effets des changements climatiques, n’ont, une fois encore, pas été entendues.

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14 novembre 2021, 12:52