Proximité, compassion et tendresse: les mots clés du style franciscain
«Depuis de nombreuses années, dans la ville de Florence, vous assumez un service précieux d’écoute et de proximité aux personnes qui se trouvent dans des conditions économiques et sociales difficiles», notamment des «personnes âgées et handicapées qui ont besoin de soutien et de compagnie». Les volontaires de l’association font ainsi partie de «ceux qui jettent les semences du Règne de Dieu», à la suite de Jésus qui «s’est rapproché des blessures humaines avec compassion».
À travers les paroles de Jésus «j’avais faim, et vous m’avez donné à manger; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire; j’étais nu, et vous m’avez habillé» (Mt 25, 35-36), le Christ a révélé le coeur de Dieu: «Dieu est un Père qui veut prendre soin de nous tous, défendre et promouvoir la dignité de chacun de ses fils et de ses filles. Il nous appelle à construire les conditions humaines, sociales et économiques pour que personne ne soit exclu ou piétiné dans ses droits fondamentaux. Personne ne doit souffrir du manque de pain ou de la solitude», a martelé François.
Saint François d’Assise, un modèle de proximité
Évoquant ensuite le «témoignage lumineux» de saint François d’Assise, dont il a pris le nom en tant que Pape, il a mis en valeur cette dynamique de «fraternité universelle» qui a été le thème de sa récente encyclique . Dans une ville où beaucoup de gens «se retrouvent seuls avec leur propre pauvreté et leur souffrance», le Centre franciscain de Solidarité constitue un signe qui «secoue les consciences assoupies et invite à sortir de l’indifférence, à avoir compassion de celui qui est blessé, à s’incliner avec tendresse sur ceux qui sont écrasés par le fardeau de la vie». Chacun est donc invité à s’engager avec «proximité, compassion et tendresse».
Cet effort doit se vivre avec le soutien du Seigneur, car «nous savons que notre bon cÅ“ur et nos forces humaines ne suffisent pas». L’enjeu fondamental, ce n’est pas l’efficacité dans les «choses à faire» mais l’amour ressenti vis-à-vis d’une personne pauvre que nous considérons pleinement comme notre frère ou notre sÅ“ur. Le Pape a conclu en invoquant la bénédiction du Seigneur, par l’intercession de saint François, pour que les volontaires de cette association «conservent toujours la joie de servir, la joie de se rapprocher, la joie d’avoir compassion, la joie de faire les choses avec tendresse».
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