Le Pape François rappelle l’importance des Conventions de Genève
Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican
Depuis la fenêtre du Palais apostolique, le Pape François a souligné que ces «importants instruments juridiques internationaux» ratifiés il y a 70 ans «imposent des limites à l’usage de la force et sont voués à la protection des civils et des prisonniers en temps de guerre». Le Saint-Père a souhaité que cet anniversaire puisse «rendre les États toujours plus conscients de la nécessité imprescriptible de protéger la vie et la dignité des victimes de conflits armés». Des États qui doivent par ailleurs respecter «les limites imposées par le droit international humanitaire, en protégeant les populations sans défenses et les structures civiles, en particulier les hôpitaux, écoles, lieux de culte et camps de réfugiés».
Le Pape a enfin demandé de ne pas oublier que «la guerre et le terrorisme sont toujours une grave perte pour l’humanité toute entière», les qualifiant de «grande défaite humaine».
En savoir plus sur les Conventions de Genève
Les quatre Conventions de Genève et leurs Protocoles additionnels, adoptés à l’issue de la Seconde Guerre mondiale, contiennent les règles essentielles du droit international humanitaire, qui fixe des limites à la barbarie de la guerre. Ces traités protègent les personnes qui ne participent pas ou plus aux hostilités. Elles concernent la protection des malades et blessés des forces armées en campagne (1ère Convention), la protection des malades et blessés et naufragés dans les forces armées sur mer (2e Convention), le traitement des prisonniers de guerre (3e Convention), et la protection des populations civiles (4e Convention). Signées le 12 août 1949, les Conventions de Genève sont entrées en vigueur le 21 octobre 1950. À l’exception d’un article, elles s’appliquent seulement lors d’un conflit armé international. 196 États les ont ratifiées à ce jour, ce qui les rend universellement applicables.
Tous les 4 ans, la conférence internationale de la Croix-Rouge réunit le CICR, les Sociétés de la et du Croissant-Rouge, la Fédération Internationale et l’ensemble des Etats signataires des Conventions de Genève pour faire évoluer le droit international humanitaire et l’aide aux victimes des conflits, des catastrophes naturelles et technologiques.
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