Économie et é³Ù³ó¾±±ç³Ü±ð doivent rester liées, rappelle le Pape François
Adélaïde Patrignani– Cité du Vatican
La Fondation “Guido Carliâ€, décerne chaque mois de mai un prix du même nom; il s’agira du dixième cette année. Dans son discours, le Pape a d’abord salué la figure de Guido Carli. Cet économiste et statisticien a marqué l’histoire italienne récente en exerçant les responsabilités de gouverneur de la Banque d'Italie de 1960 à 1975 et de ministre du Trésor de 1989 à 1992. Il était doté d’un «sens prononcé du devoir» et engagé avec persévérance «pour le bien de la collectivité», a rappelé François. Sa famille était liée par une «amitié ancienne» aux Montini, la famille du saint Pape Paul VI.
L’éthique, «mesure universelle de l’authentique bien humain»
Puis le Saint-Père a tenu à relever un paradoxe de la société actuelle: «d’une part, on assiste à la prévalence de critères uniquement économiques ou financiers et d’activités orientées vers la consommation, et d’autre part, l’incapacité de concilier la juste distribution des revenus avec la valorisation des perspectives de développement devient toujours plus manifeste». Le Pape a toutefois souligné que «l’économie rend un service au bien commun si elle reste liée à l’éthique, qui est la mesure universelle de l’authentique bien humain».
Aisni, François a encouragé «l’engagement social» de la Fondation “Guido Carliâ€, qui tend à «promouvoir la solidarité», valeur humaine qui «dans la perspective chrétienne, réalise le devoir de la charité évangélique». Il s’est enfin réjoui que soient récompensés des «hommes et des femmes qui se sont distingués dans le monde entier pour leur engagement civil et éthique», et qui, dans divers domaines, «représentent des exemples positifs et des modèles à imiter».
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