ÃÛÌÒ½»ÓÑ

Depuis la promulgation de Nostra aetate, (déclaration conciliaire sur les relations de l’Église avec les religions non-chrétiennes, ndlr), le dialogue judéo-chrétien a donné «de bons fruits», constate le Pape dans ce message. Ce riche héritage spirituel partagé est appelé à être valorisé «dans la fraternité et l’engagement commun en faveur des autres ». C’est dans cet esprit de collaboration toujours plus étroite que les participants à ce congrès se sont d’ailleurs réunis. «C’est une bonne chose que vous affrontiez aussi des questions actuelles, comme l’attitude à l’égard des réfugiés ainsi que les moyens de les aider, la lutte contre la préoccupante recrudescence de l’antisémitisme, la réflexion sur la persécution des chrétiens en plusieurs endroits du monde, la situation du dialogue judéo-chrétien en Italie et en Israël et ses perspectives à une plus grande échelle».

Le Pape conclut en encourageant les congressistes sur la voie du dialogue qui reste le meilleur moyen «de se connaitre, de collaborer pour créer un climat non seulement de tolérance mais de respect entre les religions». «On ne se trompe jamais en cherchant le dialogue», a encore écrit le Pape pour qui la douce force de la rencontre doit contrer celle de l’extrémisme à l’œuvre aujourd’hui en divers lieux.

L’International Catholic-Jewish Liaison Committee (Comité de liaison catholique-juif international) a été créé à Rome le 23 novembre 1970. Cette haute instance de dialogue entre l’Église catholique et le judaïsme a vu le jour dans le sillage de la promulgation de Nostra aetate en 1965. Elle est composée de la Commission pour les relations religieuses avec le judaïsme, émanant du Conseil Pontifical pour l’Unité des chrétiens, et de l’IJCIC (Comité juif international de consultations interreligieuses).