Le Pape rappelle que la traite des personnes est un crime contre l'humanité
Le Pape s’est appuyé sur ce document en dénonçant la croissance de l’individualisme et de l’égocentrisme, des tendances qui mènent à une marchandisation des personnes, dont la traite est l’une des manifestations les plus dramatiques. «La traite détruit l’humanité de la victime, en offensant sa liberté et sa dignité, mais en même temps elle déshumanise celui qui l’accomplit», et elle endommage gravement «l’humanité dans son ensemble, en déchirant la famille humaine et le Corps du Christ».
François a martelé que la traite doit être considérée comme «un crime contre l’humanité». Ceux qui exploitent des personnes trahissent leur propre humanité, et deviennent «des animaux», a lancé le Pape en sortant de son texte, en soulignant qu’au contraire, «toutes les actions qui visent à restaurer et promouvoir notre humanité sont en ligne avec la mission de l’Église», qui découle de celle de Jésus-Christ. Le Saint-Père a donc remercié chaleureusement les nombreuses congrégations religieuses qui se mettent en réseau pour Å“uvrer comme «des avant-gardes de l’action missionnaire de l’Église contre toute forme de traite».
François a encouragé toutes les institutions de l’Église à se coordonner entre elles et avec les institutions civiles pour mener cette lutte partout, dans les pays d’origine, de transit et de destination des personnes victimes de la traite, même si ce combat peut être risqué, aussi bien pour les religieux que pour les laïcs, a reconnu le Pape en confiant les participants à l’intercession de sainte Joséphine Bakhita.
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