Pape François : le malade est un enfant de Dieu
Xavier Sartre – Cité du Vatican
Dans son discours, le Pape est revenu sur trois mots qui doivent rester au cÅ“ur des préoccupations des agents de santé : miracle, soin et confiance. Dans un contexte marqué par la crise économique et le contrôle des dépenses, le miracle, c’est d’abord et avant tout «rencontrer le malade, la personne désemparée que nous avons devant nous, un frère», explique le Pape. C’est de voir en lui bien plus que le simple récepteur de prestations, c’est voir «l’immense valeur de sa dignité comme être humain, comme enfants de Dieu».
C’est comme cela que l’on parviendra à «créer les structures législatives, économiques et médicales nécessaires pour affronter les problèmes qui vont survenir». Autrement dit, il faut toujours «rechercher le bien» avant de prendre des mesures de gestion.
Soin
L’action principale des acteurs de santé est celle du «soin», dans son acceptation latine : «être attentif, se préoccuper, soigner, se faire responsable de son frère» précise François. Cela doit se voir tout particulièrement dans les soins palliatifs : «on sait que quand on prodigue un accompagnement humain et serein et participatif, le patient chronique grave ou le malade en phase terminale perçoit cette sollicitude».
Il est ainsi important que les professionnels de la santé s’engagent dans une mise à jour continuelle de leurs compétences, de manière à ce qu’ils répondent à leur vocation de «ministres de la vie».
Confiance
Enfin, le Pape met l’accent sur la confiance qui doit exister entre le malade et son médecin, mais aussi entre le médecin et son environnement. «Cette certitude doit se baser, affirme François, sur un système soutenable d’attention sanitaire, dans lequel tous les éléments qui le composent, régis par la saine subsidiarité, s’appuient les uns les autres pour répondre aux nécessités de la société dans son ensemble, et du malade dans sa singularité». Attention donc à une trop grande bureaucratisation et à une trop grande complexité des systèmes de santé.
Tous doivent garder à l’esprit qu’aucune «institution de santé ne peut se substituer au cÅ“ur humain ni à la compassion humaine».
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