Audience : la ±è°ù¾±Ã¨°ù±ð eucharistique, moment central de la messe
Xavier Sartre – Cité du Vatican
Après la présentation du pain et du vin, vient le moment central de la messe : la prière eucharistique «solennelle». Elle correspond à ce que Jésus fit avec les Apôtres lors de la Cène et exprime ce que signifie vraiment l’eucharistie : «faire communion avec le Christ réellement présent dans le pain et dans le vin consacré».
Le prêtre la prononce «à haute voix, au nom de toute l’assemblée, s’adressant au Père par l’intermédiaire de Jésus Christ dans l’Esprit Saint», et il le fait pour que tous s’unissent pour magnifier les grandes Å“uvres de Dieu. Or, «pour s’unir, il faut comprendre. Et c’est pour cela que cette célébration, l’Église a voulu la faire dans la langue que les gens comprennent, pour s’unir à cette louange et à cette grande prière avec le prière» souligne François.
Différentes versions
Dans le missel, il existe différentes versions qui «sont toutes très belles». Elles commencent toutes par une préface, une action de grâce pour les dons de Dieu qui conclut en acclamant le Sanctus.
Vient ensuite l’invocation de l’Esprit pour qu’il consacre le pain et le vin et que la présence de Jésus y soit réellement présente. «On ne doit pas avoir des idées étranges» s’exclame le Pape. «C’est la foi qui vient nous aider à croire».
«L’Église veut nous unir au Christ et devenir avec le Seigneur un seul corps et un seul esprit. C’est cela la grâce et le fruit de la communion sacramentelle : nous nous nourrissons du Corps du Christ pour devenir, nous qui le mangeons, son Corps vivant aujourd’hui dans le monde».
Tous les fidèles unis
«La prière eucharistique demande à Dieu de recueillir tous ses enfants dans la perfection de l’amour, en union avec le Pape et l’évêque, mentionné par son nom, signe que nous célébrons en communion avec l’Église universelle et avec l’Église particulière», explique le Pape. «Personne n’est oublié», assure-t-il, et l’on peut nommer quiconque à ce moment-là, «intérieurement et en silence, ou faire écrire le nom pour qu’il soit cité».
Et pas question de payer quoique ce soit martèle François. «La messe ne se paie pas. La messe est le sacrifice du Christ, qui est gratuit».
Trois attitudes
Si la prière eucharistique semble un peu lointaine, car ancienne, si on en comprend bien la signification, «alors on participera mieux», conclut le Pape. Elle nous enseigne à cultiver trois attitudes : rendre grâce, toujours et en tout lieu, faire de notre vie un don d’amour, libre et gratuit, et construire la communion concrète dans l’Église et avec tous.
24 heures pour le Seigneur
À l’issue de l’audience, le Pape a rappelé que vendredi 9 mars, se déroulera la liturgie pénitentielle dans le cadre de l’opération 24 heures pour le Seigneur. «J’espère que nos églises puissent rester ouvertes longtemps pour accueillir ceux qui voudront se préparer à Pâques, en célébrant le sacrement de la réconciliation et faire ainsi l’expérience de la miséricorde de Dieu».
Les Jeux paralympiques école d'inclusion
Le Pape a également évoqué les Jeux paralympiques d’hiver qui débuteront vendredi prochain à Pyeongchang, en Corée du Sud. François a reconnu que les Jeux olympiques avaient montré «comment le sport peut jeter des ponts entre les pays en conflit et donner une contribution valide à des perspectives de paix entre les peuples. Les Jeux paralympiques attestent encore plus qu’à travers le sport on peut dépasser ses propres handicaps. Les athlètes paralympiques sont pour tous un exemple de courage, de constance, de ténacité contre la tentation de se laisser vaincre par ses limites. Le sport apparait ainsi comme une grande école d’inclusion mais aussi d’inspiration pour sa vie et d’engagement pour transformer la société» a déclaré le Pape.
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