Audience générale: le Pape François se penche sur le sens de la prière pénitentielle
Cyprien Viet - Cité du Vatican
«Écouter en silence la voix de la conscience permet de reconnaître que nos pensées sont éloignées des pensées divines, que nos paroles et nos actions sont souvent mondaines, et donc guidées par des choix contraires à l’Évangile.» Le Pape François a donc expliqué que l’entrée dans la célébration eucharistique nécessite une purification de la conscience à travers une formule de «confession générale», mais qui est prononcée à la «première personne du singulier», pour se responsabiliser. Pour être disciple de Jésus, il ne suffit pas en effet de se dire «je n’ai fait de mal à personne» mais il faut «choisir de faire le bien», en renonçant donc explicitement et publiquement au péché.
Se situer dans la filiation biblique
Le geste de se frapper symboliquement la poitrine permet de se pencher sur sa propre responsabilité, au lieu de toujours pointer celle des autres. Mais après la confession du péché, «nous supplions la Bienheureuse Vierge Marie, les anges et les saints de prier le Seigneur pour nous». Intégrer la «communion des Saints» dans cette démarche pénitentielle permet un soutien de ces «amis et modèles de vie» dans le chemin vers la pleine communion avec Dieu.
La Bible regorge d’exemples de pécheurs qui ont recherché la miséricorde du Seigneur, du roi David à l’enfant prodigue, en passant par saint Pierre, Zachée ou encore la femme samaritaine. L’acte pénitentiel au début de la messe permet donc d’entrer dans cette longue histoire : «Se mesurer avec la fragilité de l’argile dont nous sommes faits est une expérience qui nous fortifie», qui «nous ouvre le cÅ“ur à invoquer la miséricorde divine qui transforme et convertit», a conclu le Pape François.
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