Condoléances du Pape François après la fusillade au Texas
Dans un télégramme signé par le cardinal secrétaire d’État du Saint-Siège Pietro Parolin, le Saint-Père se dit «profondément affligé» par les morts et les blessures causées «par l’acte de violence insensée perpétré à la First Baptist Church de Sutherland Springs».
François prie l’archevêque de San Antonio, Mgr Garcia-Siller (à qui ce télégramme est adressé), de transmettre ses «sincères condoléances aux familles des victimes et des blessés, aux fidèles de l’assemblée et à toute la communauté locale». «Il demande à notre Seigneur Jésus Christ de consoler tous ceux qui pleurent et de leur accorder la force spirituelle qui triomphe de la violence et de la haine par le pouvoir du pardon, de l’espérance et de l’amour réconciliant.»
La fusillade de dimanche a fait 26 morts, parmi lesquels huit personnes d’une même famille. Selon la police locale, un différend familial serait à l’origine de ce crime. Après une course poursuite, le tireur, un homme de 26 ans, se serait ensuite suicidé.
Condoléances de l'épiscopat catholique américain
Les évêques des États-Unis se sont également exprimés sur cette fusillade. «Nous avons besoin de prières», a indiqué Mgr Garcia Siller, évoquant un acte «insensé», qui «ne sera jamais totalement compris» et qui le laisse sous le choc : «il ne peut pas y avoir d’explications ou de motifs pour de telles scènes d’horreur survenues dans une petite église de village où étaient réunies des familles pour louer Jésus Christ.» Mgr Garcia Siller a invité les Caritas locales à se mettre au service des blessés et de leurs familles, et l’ensemble des chrétiens à se faire «lumière dans l’obscurité».
Le président de la conférence épiscopale américaine, le cardinal Daniel DiNardo, a lui aussi fait part de sa proximité envers les victimes et l’Église baptiste. «J’étends mes prières et les prières de mes frères évêques aux victimes, aux familles, aux secours, à nos frères et sÅ“urs baptistes, enfin à la communauté de Sutherland Springs toute entière.»
Revenant sur ce drame «incompréhensiblement tragique», l’archevêque de Galveston-Houston (également au Texas) a souligné que ce n’était pas le premier massacre de masse à se produire dans une église aux États-Unis, et s’est montré ferme sur la question des armes à feu. «Nous devons accepter l’idée qu’il existe un problème fondamental dans notre société. Une culture de vie ne peut tolérer et doit empêcher la violence insensée des armes à feu, sous toutes ses formes», a assuré le cardinal DiNardo.
(SB)
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