La guerre en Ukraine, un mauvais calcul pour l'鳦´Ç²Ô´Ç³¾¾±±ð russe
Entretien réalisé par Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican
Gel des avoirs des banques et de la Banque centrale russe, déconnexion du réseau mondial SWIFT, embargos, retrait de nombreuses entreprises privées… La liste des mesures de rétorsion imposées à la Russie depuis près d’un mois est longue. Celles-ci viennent principalement de l’Union Européenne, coordonnée avec les États-Unis, le Royaume-Uni et d’autres. Les 27 devraient ce jeudi 24 mars depuis Bruxelles décider d’une autre salve de sanctions. Seule la question d’un embargo européen total sur le gaz et le pétrole fait encore débat.
La perspective d’un choc économique massif et d’une récession pour Moscou, non sans conséquences au niveau mondial, est désormais une certitude. Le produit intérieur brut russe pourrait chuter de 5 % à 10 % cette année, selon certaines prévisions, soit une diminution plus importante que celle provoquée par le krach des marchés boursiers russes en 1998.
Que la guerre s’enlise, qu’un accord soit trouvé, ou que le Kremlin étende son pouvoir sur l’Ukraine, l’économie russe sera toujours aux abois, avance Renaud Foucart, enseignant en économie à l’université de Lancaster (Grande-Bretagne) Et cela, même si la Russie disposait de 643 milliards de dollars de réserves de changes mi-février 2022, selon des données officielles, un niveau élevé obtenu en détournant en partie les revenus pétroliers et gaziers.
L’effet de la «guerre économique» lancée par l’Occident contre Moscou se fait déjà sentir dans le pays, comme le décrit l’économiste belge:
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