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C鈥檈st Saif-ul-Malook, l鈥檃ncien défenseur d鈥橝sia Bibi qui est donc l鈥檃vocat d鈥橝sif Pervaiz, un ouvrier du textile de 37 ans qui a toujours nié les accusations portées contre lui.

Ce dernier été reconnu coupable, après sept ans de procédure, d鈥檃voir envoyé en octobre 2013 un message blasphématoire à un autre employé de l鈥檈ntreprise dans laquelle il travaillait et qui l鈥檃 dénoncé. Il a fait appel de la décision, son avocat affirmant qu鈥檌l n鈥檡 avait aucune preuve de l鈥檌mplication de son client.

Concernant les faits, Saeed Ahmeed Khokar, le dénonciateur, affirme avoir reçu le SMS au c艙ur de l鈥檃ffaire. Or cet homme avait tenté précédemment de convertir à l鈥檌slam le jeune chrétien, sans succès. Ce dernier, entre temps, a perdu la carte SIM de son téléphone portable, sans demander à sa compagnie de la désactiver; la famille du condamné affirme que Khokar l鈥檃urait prise et l鈥檃urait utilisée pour envoyer le message blasphématoire et se venger ainsi d鈥檜ne personne ayant refusé de se convertir.

Cette énième affaire illustre une nouvelle fois l鈥檃bus qui est fait de cette loi sur le blasphème au Pakistan, les minorités religieuses, et les chrétiens en particulier étant en proportion, beaucoup plus touchés. Selon International Christian Concern, une ONG 艙cuménique qui aide les minorités religieuses à se défendre contre toute forme de persécution, 25 chrétiens sont emprisonnés pour blasphème au Pakistan actuellement.