Nucléaire iranien: réunion sous tension à Vienne
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Vienne, la capitale autrichienne, accueille ce mardi 1er septembre une réunion de la commission mixte sur l’accord sur le nucléaire iranien. Présidée par l’Union européenne, elle réunit représentants de l’Iran, de la France, de l’Allemagne, du Royaume-Uni, de la Russie et de la Chine, tous signataires de l’accord conclu en 2015 avec la République islamique.
Cette réunion au sommet se tient alors que, sur le terrain diplomatique, les tensions sont allées croissantes cet été. Les États-Unis, qui se sont retirés avec fracas de cet accord en 2018 et accusent l’Iran de le violer allégrement, s’échinent depuis des semaines à obtenir le rétablissement des sanctions internationales contre Téhéran et maintenir l’embargo sur les armes dites conventionnelles, qui doit expirer le 18 octobre prochain. Mais toutes les initiatives menées en ce sens par Washington à l’ONU se sont soldées par des échecs. Les Européens ont ainsi refusé d’y souscrire, affirmant vouloir sauver l’accord péniblement conclu il y a 5 ans.
De leur côté, les autorités iraniennes ont finalement autorisé l’accès de deux sites sensibles aux experts de l’AIEA (l’agence internationale de l’énergie atomique) dont le directeur, Rafael Grossi, était en visite à Téhéran la semaine dernière, alors qu’elles avaient jusqu’à présent refusé de le faire.
Alors, comment comprendre ce revirement ? Éclairage avec Benjamin Hautecouverture, maitre de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique.
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