L’incendie du port de Beyrouth a été maîtrisé
Le feu a pris jeudi dans un entrepôt utilisé notamment par la Croix-Rouge internationale pour stocker des milliers de colis alimentaires et un demi-million de litres d'huile. Dans la nourriture se trouvaient notamment des pâtes, du sucre, du thé, des lentilles et des pois chiches, selon un communiqué de l'organisation.
«L'explosion et l'incendie auront indéniablement un impact sur l'aide humanitaire du CICR, que ce soit au Liban ou en Syrie» voisine, a averti la Croix-Rouge.
La défense civile libanaise a assuré que le feu avait été éteint, précisant que les opérations «de refroidissement se poursuivent sur le site pour empêcher l'incendie de repartir».
Différentes hypothèses pour expliquer le sinistre
De son côté, le président Michel Aoun, qui a imputé jeudi soir l'incendie à un acte de «sabotage», «une erreur technique» ou «une négligence», a rencontré vendredi le commandant en chef de l'armée ainsi que plusieurs officiers concernés par les travaux menés au port.
Il a assuré la poursuite du déblaiement et de l'assistance humanitaire en dépit de l'incendie, qui pourrait avoir été provoqué par les étincelles d’une scie électrique. Quelques 15.000 tonnes de décombres ont déjà été déblayées jusqu'ici et un million de mètres carrés nettoyés, selon un officier ayant assisté à cette réunion.
«L'incendie ne peut en aucun cas être justifié», a estimé sur Twitter le Premier ministre libanais désigné Moustapha Adib, qui planche toujours sur la formation d'un nouveau gouvernement, le précédent ayant démissionné dans la foulée de l'explosion.
L'entreprise BCC logistics, chargée de la gestion de l'entrepôt qui a pris feu, a rejeté toute responsabilité dans le nouveau drame, appelant dans un communiqué à «déterminer les causes de l'incendie», et disant se réserver «le droit de porter plainte».
(AFP)
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