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La sécheresse, phénomène récurrent dans l'État américain du Nouveau-Mexique, ici à Gallup, en juin 2019. La sécheresse, phénomène récurrent dans l'État américain du Nouveau-Mexique, ici à Gallup, en juin 2019.  

La lutte contre la désertification, enjeu de sécurité alimentaire

Chaque 17 juin marque la journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse, à l’initiative de l’ONU. 3,2 milliards de personnes vivent aujourd’hui sur des terres vulnérables à la désertification, et 12 millions d’hectares supplémentaires sont dégradés chaque année.

Avant toute chose, les phénomènes de désertification et de sécheresse menacent la sécurité alimentaire, les ressources en eau, la biodiversité, le climat et le développement économique des territoires, estiment les Nations-Unies, qui insistent en cette journée de sensibilisation de l’opinion publique sur le fait que le renforcement de la résilience de nos systèmes d'alimentation et d'eau peut aider par exemple à réduire les effets de la pandémie sur la pauvreté et l'insécurité alimentaire mondiales.

«Aujourd'hui, la devise «terre saine = personnes en bonne santé», promue par la Convention sur la lutte contre la désertification, est plus que jamais d'actualité», relève l’institution internationale qui a donné pour thème à cette journée 2020 «Aliments. Fourrage. Fibres».

Nuisance des écosystèmes et changement climatique

La production d’aliments, de fourrage et de fibres rivalise en effet avec les villes en pleine expansion et l’industrie du pétrole, une situation qui entraîne la transformation et la dégradation des terres à un rythme non viable, nuisant à la production, aux écosystèmes et à la biodiversité. Elle contribue également au changement climatique, alors qu’un quart des émissions nocives de gaz à effet de serre provient de l’utilisation des terres (agriculture, foresterie, etc.)

Selon les chiffres de l’ONU, la production de vêtements et de chaussures est pour sa part responsable de 8 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, un chiffre qui devrait se rapprocher des 50 % d’ici à 2030. Le défi apparent semble donc être celui de changer «le comportement des consommateurs et des entreprises» et adopter des pratiques «plus efficaces et plus durables».

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17 juin 2020, 16:12