L'orthodoxie divis茅e par une loi au 惭辞苍迟茅苍茅驳谤辞
Entretien réalisé par Marie Duhamel - Cité du Vatican
Ce lundi soir, lors de la vigile de Noël, les fidèles des deux Églises orthodoxes du petit pays des Balkans ont, selon la tradition, brûlé le badnjak, de jeunes pousses de chêne, dans un climat de tension ; à une centaine de mètres les uns des autres dans la ville de Cetinje, la «capitale du trône» qui accueille la résidence du président ainsi que le siège de l鈥�Église orthodoxe serbe conduite par le Métropolite Amfilohije Radovi膰.
Des forces de police avaient été déployées pour éviter tout affrontement physique entre les orthodoxes de la petite Église monténégrine non reconnue par le monde orthodoxe, et ceux de l鈥檜ltra majoritaire de la Métropole du Monténégro et du littoral, affiliée au Patriarcat de Serbie.
Leur rivalité n鈥檈st pas un fait nouveau, mais elle s鈥檈st accrue avec l鈥檃doption, le 27 décembre dernier au terme de six mois de polémiques, d鈥檜ne loi sur la liberté religieuse.
Cette loi voulue par le président Milo Djukanovic prévoit la nationalisation de tous les édifices des communautés religieuses construits avant 1918, date du rattachement du Monténégro au Royaume serbe, qui seraient aujourd鈥檋ui dépourvus de titres de propriété.
Propriétaire d鈥檌mmenses domaines, -plus de 600 monastères, églises et chapelles-, l鈥�Église orthodoxe serbe dénonce par conséquent une «loi de spoliation» ainsi qu'une volonté de la part du pouvoir de soutenir sa concurrente dans un souci d鈥�émancipation vis-à-vis Belgrade.
Selon Jean-Arnaud Derens, rédacteur en chef du Courrier des Balkans, cette loi touche principalement l鈥�Église rattachée au Patriarcat de Serbie
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