Les 脡tats-Unis m猫nent des frappes de repr茅sailles en Irak
Adélaïde Patrignani 鈥� Cité du Vatican
«Les frappes ont été un succès», a déclaré devant des journalistes le chef du Pentagone, Mark Esper, après ces attaques. Il n'a pas exclu d'autres actions «si nécessaire», pour l鈥檃utodéfense des États-Unis et en dissuasion contre des milices ou l鈥橧ran. Hier, ce sont des bases et des stocks d'armes des brigades du Hezbollah qui ont été visées par les F-15 américains鈥� cette coalition pro-Iran de paramilitaires est formée pour lutter contre les jihadistes, et intégrée désormais aux forces de sécurité irakiennes.
L鈥檕bjectif, d鈥檃près le Pentagone, était d鈥�«affaiblir les capacités [de ces brigades] à mener de futures attaques». Un objectif qui s鈥檈xplique par deux mois éprouvants pour les États-Unis: depuis le 28 octobre, onze attaques ont visé ses intérêts en Irak, jusqu'à l'ambassade américaine à Bagdad.
Ce dimanche 29 décembre, la riposte ne s鈥檈st pas faite attendre: peu après les raids de Washington, des roquettes se sont abattues près d'une base abritant des soldats américains près de Bagdad, sans faire de victimes.
Pendant ce temps, le porte-parole militaire du Premier ministre démissionnaire irakien a dénoncé «une violation de la souveraineté» de son pays. Un pays déjà déstabilisé en interne, par une révolte populaire sans précédent depuis trois mois. L鈥橧rak craint désormais que son territoire ne devienne un champ de bataille pour ses deux alliés, l鈥橧ran et les États-Unis.
(Avec AFP)
Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester inform茅, inscrivez-vous 脿 la lettre d鈥檌nformation en cliquant ici
