L¡¯¨¦³¦´Ç²Ô´Ç³¾¾±±ð allemande s¡¯essouffle
La dernière valeur du PIB allemand marque la fin d¡¯une décennie dorée. Outre-rhin, l¡¯économie progressait en moyenne de 0,5% par trimestre depuis 2009. Aujourd¡¯hui, la fameuse locomotive de la zone euro fait moins bien que la France - + 0,2 % ce trimestre, ou l¡¯Italie - 0%.
En cause, une demande extérieure en baisse: les mesures protectionnistes lancées par les États-Unis ou encore l¡¯interminable feuilleton du Brexit ont freiné les commandes de biens d¡¯équipements.
La baisse était de 22% pour les machines-outils entre avril et juin. La multiplication des plans de licenciement et le faible rythme des créations d¡¯emploi n¡¯arrangent rien à la situation.
Pour le moment, la demande intérieur résiste, mais ce climat économique morose pourrait peser sur la consommation privée ou les investissements.
Si le trimestre en cours donne lieu à un nouveau recul du PIB, l¡¯Allemagne entrera en récession. Le débat budgétaire est donc relancé, entre partisans d¡¯un recours à l¡¯endettement et défenseurs de la rigueur budgétaire. Mardi 13 août, la chancelière allemande Angela Merkel a toutefois clairement écarté l¡¯idée d¡¯un plan de relance via la dette: le budget fédéral devra rester équilibré.
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