L鈥檃ccord de paix menac茅 en Centrafrique
Xavier Sartre - Cité du Vatican
La Minusca, la mission des Nations unies en Centrafrique, et le gouvernement, ont donné 72 heures au chef du groupe 3R pour livrer les responsables du massacre, survenu dans les villages de Koundjili et de Lemouna. Ils l鈥檕nt également sommé dans le même délai de démanteler toutes ses installations et les barrages qu鈥檌l a dressés dans la région qu鈥檌l occupe.
Un bras de fer est donc engagé entre l鈥檃utorité centrale et un des groupes qui tient encore tout un pan du pays. L鈥檈njeu est bien la survie de l鈥檃ccord du 6 février dernier qui avait soulevé un véritable espoir de paix durable. Or, depuis cette date, peu de progrès ont été accomplis, laissant de nombreux territoires encore sous la coupe des groupes armés.
La crédibilité du gouvernement et sa capacité à assurer l鈥檕rdre dans tout le pays sont ainsi mises en cause.
À cela, s鈥檃joute la crainte d鈥檜ne reprise des armes par les milices anti-balaka dans le nord-ouest du pays, là où a eu lieu le massacre鈥� D鈥檕ù l鈥檈xhortation du gouvernement à la population à ne pas céder à la tentation des représailles. Les forces armées centrafricaines, les FACA, et les casques bleus, ne sont pas en effet en mesure de faire face à un nouvel embrasement qui mettrait sans doute un point final à l鈥檃ccord du 6 février.
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