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Jair Bolsonaro et Fernando Haddad, les deux candidats à la présidence brésilienne, dimanche 28 octobre 2018. Jair Bolsonaro et Fernando Haddad, les deux candidats à la présidence brésilienne, dimanche 28 octobre 2018. 

µþ°ùé²õ¾±±ô: de quoi Jair Bolsonaro est-il le symptôme ?

147 millions de µþ°ùé²õ¾±±ôiens élisent leur président, le 28 octobre. Le candidat d'extrême droite Jair Bolsonaro est parti pour l’emporter face à son adversaire de gauche Fernando Haddad, au terme d'une rude campagne.

Entretien réalisé par Delphine Allaire – Cité du Vatican

La victoire serait significative et symptomatique des crises économique et sécuritaire qui minent le Brésil. Il s’agirait du premier président d’extrême droite pour ce grand pays d’Amérique latine. Haut degré de corruption des élites, mais aussi de délinquance avec 60 000 homicides en 2017, représentent autant de raisons qui poussent certains Brésiliens à voter Jair Messiah Bolsonaro. 

Le candidat de 63 ans, lui, a profité d’un espace politique vide à l’extrême droite, d’une droite traditionnelle fragilisée et du rejet de treize ans de pouvoir du parti des travailleurs (PT). 

Après une campagne électorale violente, émaillée d’incidents - l’ancien président Lula (PT) visé par des tireurs, la conseillère municipale de Rio, Marielle Franco (PSOL, Parti socialisme et liberté, gauche), assassinée, Bolsonaro victime d’une tentative d’homicide - le camp de Bolsonaro espère un score de plus de 60% dimanche pour un mandat clair, celui de Fernando Haddad veut éviter «une défaite cuisante» pour pouvoir «sortir la tête haute» du scrutin.

Entretien avec Frédéric Louault, spécialiste du Brésil à l'ULB et Sciences Po

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26 octobre 2018, 19:35