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Les terres fertiles de l'Amazonie colombienne. Les terres fertiles de l'Amazonie colombienne. 

En Amazonie, le risque d’une disparition des autochtones

Ils sont encore entre 370 et 500 millions dans le monde à ne pas voir leurs droits respectés. Le Pape François l’affirmait lui-même en Amazonie lors de son voyage au Pérou en janvier dernier : les populations autochtones, dont on célèbre aujourd’hui la journée mondiale, n’ont jamais été aussi menacées par les grands intérêts commerciaux et le changement climatique.

Entretien réalisé par Delphine Allaire – Cité du Vatican

Ils ont créé et parlent la majorité de quelque 7 000 langues vivantes.  Les populations autochtones, dont l’ONU célèbre chaque 9 aout la journée depuis 24 ans, sont pourtant aujourd’hui fortement menacées territorialement. 

Le Brésil, par exemple, abrite plus de peuples isolés que n’importe quelle autre région de la planète. On estime qu’une centaine de groupes isolés vivent en Amazonie. 

Alors que la pression sur leurs terres s’accroît, tous les Indiens isolés sont extrêmement vulnérables, non seulement face aux attaques violentes, verbales et physiques, mais aussi à des maladies bénignes, telles que la grippe et la rougeole, contre lesquelles ils n’ont pas d’immunité.

Valeska Ebeling, porte-parole de Survival, association de défense des droits des nomades, décrypte les principaux risques que courent ces populations d’Amazonie, dont le mode de vie dépend exclusivement de la forêt, des savanes et des rivières.

Entretien avec Valeska Ebeling, porte-parole de Survival International

 

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09 août 2018, 17:56