En Colombie, un scrutin législatif polarisé par les accords de paix
Entretien réalisé par Delphine Allaire – Cité du Vatican
Cette élection législative devait voir pour la première fois la participation des FARC devenu le parti politique La FARC, la Force Alternative Révolutionnaire du Commun, depuis la signature de l’accord de paix entre le gouvernement et l’ex-guérilla en 2016.
Abandon du candidat FARC
Le 8 mars, le candidat des FARC, Ivan Marquez, a renoncé pour raisons de santé à toute ambition électorale. Officieusement, certains observateurs explique ce retrait par le manque d’entrain de l’opinion publique à l’égard d’une telle candidature. La formation issue de l’ex-guérilla demeure dans la course électorale.
Le gouvernement peine à contrôler les groupes armés
Globalement, la campagne électorale s’est déroulée dans un climat tendu. De nombreux hommes politiques ont subi des agressions et la situation humanitaire colombienne inquiète la Croix-Rouge locale. Des groupes armés continuent en effet d’essaimer sur le territoire colombien. Les dissidents des FARC poursuivent leurs actions dans le sud du pays, quand la guérilla de l’Armée de libération nationale (ELN) et les milices au service du narcotrafic sont toujours actives.
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