La d茅rive autoritaire des Maldives
Olivier Bonnel - Cité du Vatican
Face aux déstabilisations qui le menacent, le président Yameen se cabre: samedi il a fait fermer le Parlement, lundi, il déclarait la loi martiale pour quinze jours, et tôt ce mardi, il exigeait l鈥檃rrestation du chef de la Cour suprême, celui qui demandait encore il y a quelques jours la libération des prisonniers politiques.
La cour suprême avait demandé de réintégrer douze députés démis de leur fonction pour avoir rejoint l鈥檕pposition. Mais face au risque de perdre le pouvoir, le président maldivien semble s鈥�être lancé dans une fuite en avant, inquiétant l鈥檕pposition et les ONG. Dans un communiqué du 6 février, l鈥檃ncien président et opposant numéro un, Mohamed Nasheed, a demandé à l鈥橧nde et aux Etats-Unis d鈥檌ntervenir pour «évincer» Yameen du pouvoir. Le département d鈥�État américain a fait part de son trouble, déplorant que depuis son élection en 2013, le président Yameen ait sans cesse altéré la coalition qui l鈥檃 porté au pouvoir, et demande le rétablissement de la constitution. De son côté Amnesty International a évoqué «une situation extrêmement préoccupante» sur l鈥檃rchipel.
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