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Si les décisions coups de poing marquent une rupture, les mesures concrètes pour le pays elles se font attendre. Si les décisions coups de poing marquent une rupture, les mesures concrètes pour le pays elles se font attendre. 

En Angola, la politique de liquidation de João Lourenço

Arrivé au pouvoir le 26 septembre 2017, le nouveau président angolais, João Lourenço semble vouloir faire table rase du passé népotique du pays et met un coup de balai sur le clan Dos Santos, dont le patriache José Eduardo était à la tête d’Angola depuis près de 40 ans. Mais au delà de ces limogeages coups de poings, les mesures concrètes pour la population elles, se font attendre.

Entretien réalisé par Marine Henriot - Cité du Vatican

Il était pourtant un proche de l’ancien président Dos Santos, dans les sphères du pouvoir angolais auprès du président depuis de nombreuses années, mais João Lourenço est avant tout un homme de parti, le MPLA, Mouvement Populaire pour la Libération de l’Angola. Après 4 mois de pouvoir, le nouvel homme fort du pays paraît décidé à faire table rase du clan Dos Santos.

Élu en septembre 2017, João Lourenço s’est empressé de limoger Isabel Dos Santos, fille de l’ancien président et femme la plus riche d’Afrique, selon le magazine américain Forbes, de la direction de la plus importante compagnie pétrolière du pays, Sonangol. Mi-janvier, c’est son frère Filomeno qui s’est vu retirer la direction d’un fonds souverain angolais.

La population attend des mesures concrètes

Si ces décisions coups de poing paraissent marquer une politique de rupture, les mesures concrètes pour le pays elles se font attendre, selon Didier Péclard, directeur du master en études africaines à l’université de Genève et spécialiste de la politique angolaise.

Aujourd’hui, le nouveau président se trouve notamment confronté à un défi économique de taille: varier les sources de richesse du deuxième pays producteur de pétrole du continent africain. Par ailleurs, les citoyens attendent des mesures de renforcement de l’agriculture, dont une très grande partie de la population est encore dépendante. 

Entretien avec Didier Péclard

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26 janvier 2018, 07:23