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Sœur Neide Lamperti avec le président de la Conférence épiscopale angolaise, Mgr José Manuel Imbamba Sœur Neide Lamperti avec le président de la Conférence épiscopale angolaise, Mgr José Manuel Imbamba 

Angola: sœur Lamperti rapporte la résilience des femmes réfugiées

Sœur Neide Lamperti, missionnaire scalabrinienne, dans son livre publié le 28 mai à l'Université catholique d'Angola (UCA), donne la parole aux femmes réfugiées dans ce pays d'Afrique centrale, se faisant l'écho de leurs difficultés. La religieuse, ancienne missionnaire en Angola, est aujourd'hui coordinatrice du département des migrants, des réfugiés et de la traite des êtres humains de la Conférence des évêques catholiques d'Afrique australe (SACBC), basée en Afrique du Sud.

Pope avec Sheila Pires - Johannesburg

«Pour moi, ce livre est comme un portrait de la réalité des femmes réfugiées vivant en Angola. C'est l'un des moyens de donner une voix aux femmes réfugiées. Ce livre parle de vies humaines, de personnes réelles, d'histoires réelles de femmes qui ont entrepris de sauver leur vie», a déclaré le secrétaire exécutif sortant de la Commission épiscopale pour la pastorale des migrants et des personnes itinérantes en Angola et à São Tomé (CEPAMI).

Mettre en lumière la situation des femmes réfugiées

Parlant à Pope du livre intitulé “Being a Refugee Woman, Challenges of Insertion into the Angolan Labour Market”, sœur Neide Lamperti a assuré que «le livre met en lumière la situation des femmes réfugiées qui cherchent une nouvelle vie en Angola».

Cet ouvrage, a-t-elle poursuivi, «présente les visages de femmes réfugiées qui font face à un destin cruel, façonné par les circonstances les plus défavorables, dans des terres inconnues où le courage devient un allié». Pour elle, «ces femmes portent avec elles le poids de leur histoire et de leur passé, des souvenirs douloureux qui résonnent à chacun de leurs pas». Elles proviennent «de la République démocratique du Congo, du Burundi, du Liberia et de République centrafricaine, mais aussi, du Rwanda où elles ont survécu au génocide».

Un chemin de résilience

Mais c’est avec une force intérieure et un espoir inébranlable que ces femmes avancent dans l'incertitude de l'avenir, devenant ainsi «symboles de résistance, une inspiration pour tous», a déclaré la religieuse missionnaire brésilienne à Pope. Face à des obstacles insurmontables, elles relèvent chaque défi avec une persévérance inébranlable. Elles luttent non seulement pour leur survie, mais aussi pour les droits qui leur ont été refusés, et elles le font avec l'«amour et (la) sagesse acquise au cours d'expériences que la plupart d'entre nous ne peuvent pas imaginer».

«Entre larmes et sourires, dans un espoir qui semble ne pas avoir de fin, la force des femmes réfugiées ne disparaît jamais. Avec dignité et grâce, elles continuent à marcher, montrant au monde la beauté de la résilience et la capacité de recommencer chaque jour, malgré toutes les adversités», a assuré sœur Lamperti.

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31 mai 2024, 10:59